Sujet: Quand le soliel se couche, les Ténèbres nous envahissent... {Pv Millicent} Ven 22 Jan - 22:15
Berlioz aimait venir à la volière quand les gens l'avaient désertée. Pourquoi donc me direz-vous? Pour la simple raison qu'elle détestait voir les gens envoyer du courrier. Il lui arrivait tellement rarement d'envoyer une lettre et c'était encore plus exceptionnel qu'elle reçoive quoique ce soit. C'est pourquoi elle évitait les heures de "pointe" et venait en fin de journée quand le soleil commençait à se coucher. Elle aimait alors cajoler sa chouette grise et blanche qu'elle avait nommé Blanche-Neige. Ce nom lui apparaissait maintenant d'un ridicule monstre mais elle avait choisi à l'époque pour se rappeler les histoire s de son enfance. Celles qui lui laissaient penser que l'espoir et la couleur pouvaient peupler une vie. Elle était à présent très loin de tout cela, pour la simple raison qu'elle avait énormément grandi. Elle connaissait la désillusion et était bien décidée à ne plus s'y confronter.
Après avoir soigné sa chouette, elle s'assit à même le sol et regarda le ciel se zébrer d'un rouge lumineux puis d'un rouge tirant plus vers l’orange et finalement d'un orange mêlé de mauve avant que les ténèbres n'envahissent le ciel. Elle adorait les couchers de soleil mais ne leur trouvait plus le même charme qu'avant. Encore une chose qu'elle devrait redécouvrir. Quoiqu'il en soit, elle était à présent assise à même le soir, sa chouette à côté d'elle et ce, dans la pénombre. Elle aimait bien les espaces sombres, c'était indéniable. Elle n'avait pas envie de bouger aussi resta-t-elle là dans le silence un peu plus longtemps.
Elle entendit des bruits de pas et se dit qu'il était peut-être temps de rentrer. Elle allait se lever avant de se dire que non, elle devait cesser de fuir dès qu'elle aurait pu croiser une personne. Elle retint un peu sa respiration, s'immobilisa. Elle resterait silencieuse à moins que l'intrus ne lui adresse la parole. C'est alors que la demoiselle, car elle avait distingué de longs cheveux, faillit percuter Blanche-Neige qui s'envola en un sursaut. Berlioz se sentit en colère et dit d'une voix calme mais un peu agressive :
-Tu aurais pu faire attention, tu lui as fait peur et tu as failli l'écraser...