La meilleure façon de résister à la tentation c'est d'y céder.

Hi It'sNelio Rose

Sujet: La meilleure façon de résister à la tentation c'est d'y céder. Lun 25 Jan - 18:38

Raphaël && Perséphone . Mais oui, allons torturons les jeunes sorciers ! Imposons leur des cours inintéressants en plein milieu de la nuit. Au moins ils n'iront pas faire la fête... Non mais quelle idée de faire un cour d'astronomie ennuyant à mourir à onze heure et demie du soir ? Perséphone aurait largement préféré vagabonder dans le château avec Tonia ou même être au chaud sous sa couette plutôt que de tenter d'apercevoir deux pauvres étoiles dissimuler par les nuages. La Poufsouffle s'était ennuyée comme jamais pendant cette heure qui sembla durer des années. Il faut dire que la demoiselle avait la tête ailleurs. En ce début d'année, elle avait bien du mal à se concentrer sur ses études. Depuis que ses frères n'étaient plus au château pour la chapeauter, elle devait avouer qu'elle se sentait un peu perdue et qu'elle avait tendance à faire des choses qu'elle n'aurait pas imaginer faire avant. Mais après tout, n'était-ce pas le but de la rouquine que de surprendre et se surprendre ? Si... et cette nuit allait sûrement contenir son lot de surprises. C'est donc vers minuit et demi que la Poufsouffle attrapa son sac et s'en alla à toute vitesse de la salle de cours d'astronomie. Quelle était la cause de cet empressement ? Un rendez-vous galant peut-être... Non rien de tout cela, simplement une vessie trop remplie. Perséphone avait but du thé toute la soirée pour essayer de garder un œil ouvert lors de la leçon sur les corps célestes. Elle dévala les étages à une vitesse folle et s'engouffra aussi rapidement qu'un courant d'air dans un des couloir du quatrième étage. Elle se dirigea vers les toilettes des femmes et tenta de pousser la porte qui résista. Pessy entendit quelques bécasses rigoler mais elle n'avait pas le temps de leur hurler dessus pour qu'elle la laisse passer. Elle replaça son sac qui tombait de son épaule et alla dans les toilettes des hommes. Il n'y avait personne. Pas étonnant après tout puisqu'il était plus de minuit et que le couvre feu était passé depuis belle lurette. De toute façon la Poufsouffle se préoccupait bien peu de croiser quelqu'un : elle avait envie d'aller aux toilettes et ça n'était pas un idiot la regardant de travers qui allait le lui en empêcher. Une fois ses affaires faites Perséphone ouvrit la porte et s'arrêta net. En face d'elle il y avait les lavabos et les miroirs. Miroirs dans lesquels elle voyait le reflet du préfet des Gryffondor. La rouquine prit alors un air renfrogné et alla se laver les mains à côté du rouge et or. Elle le connaissait et était finalement assez embarrassée de le croiser dans un tel endroit. Raphaël Hyadum était un ami des triplés et Pessy l'avait toujours trouvé très séduisant. Ils étaient en bon terme jusqu'il y a peu mais Môsieur était devenu désagréable avec la Poufsouffle pour... rien ! A coup sûr il allait lui enlevé des points et Perséphone en bouillonait déjà mais après tout, cette situation insolite allait peut-être être l'occasion de mettre les choses au clair. Spoiler:

Hi It'sRaphaёl W.Hyadum

Sujet: Re: La meilleure façon de résister à la tentation c'est d'y céder. Lun 25 Jan - 20:54

« Et ensuite, elle l’a jeté par terre…J’te jure mec, ce n’était pas beau à voir. » « Personne ne l’arrête? » « Nan. Tout le monde a trop peur. » La tête entre les mains, Raph’ soupira. Il essayait désespérément d’étudier pour son prochain contrôle de métamorphose, qui avait lieu le lendemain. Or, ces idiots ne cessaient de bavasser depuis une demi-heure, l’empêchant de se concentrer correctement. Le jeune homme grimaça en songeant qu’à ce rythme, il risquait d’échouer tous ses examens. Pas que cela l’inquiétait … Les grandes études étaient faites pour les gens doués, qui ne trimballaient pas avec eux un passé trop chargé, ou un père psychopathe. Non, les personnes comme lui pouvaient se considérer chanceuses de ne pas être mises au banc de la société. La vie n’est-elle pas faite ainsi? Injustement, sans égard pour ceux qui sont moins privilégiés…Il l’avait déjà découvert il y a longtemps, lorsque sa mère avait tenté d’obtenir une indemnisation quant à la maladie de son époux. On lui avait refusé, sous prétexte que sa situation n’était pas conventionnelle. Lui-même avait par la suite expérimenté à maintes reprises cette cruelle réalité. « Waw. Elle a fait ça, vraiment? » « C’est une femme fatale, on ne peut pas y résister… » « Mais, elle blesse tout le monde, non? » « Il est là le problème. » Découragé, le préfet jeta un regard en biais au deux jeunots. Ne savaient-ils dont pas tenir leur langue, plutôt que de commérer autant que de vieilles pies? Il abhorrait cette pulsion qu’avait l’humain, de jacasser sitôt un évènement le troublait… Certes, dans leur cas, la discussion était justifiée. Elishka avait encore fait des-siennes, blessant cruellement l’orgueil de l’un de leur compatriote ; l’adulte y était, lui-aussi. Or, le visage défait de son ami l’avait troublé à un point tel qu’il préférait ne pas repenser à cette adolescente cruelle. La femme ne se doit-elle pas d’être douce, parfait modèle de charité et de gentillesse? N’est-elle pas là pour dompter la nature sauvage et dominatrice du mâle, pour instaurer en son âme les subtiles effluves de l’amour? Il aurait sans doute dût naître à l’époque médiévale, vu sa nature romanesque mais n’empêche… Si même les demoiselles commençaient à se montrer violente, sans respect pour leurs corps, qui donc seraient en mesure d’empêcher le bordel qui suivrait immanquablement par la suite? Merlin! Cette histoire lui donnait un atroce mal de tête. Il était tant qu’il agisse… Fille ou non, celle-ci l’empêchait d’étudier et détruisait ses potes. Elle devait payer.. Il ne la craignait pas, de toute façon ; n’était-il pas le fils de Peter Hyadum, cinglé de haute renommée qui avait attenté à la vie de plusieurs personnes? Non pas qu’il soit semblable…Mais la colère et la haine circulait dans ses veines, c’étaient dans sa nature. Il contrôlait simplement celle-ci du mieux qu’il pouvait. Refermant ses cahiers d’un coup sec, le jeune garçon s’adressa aux bavards : « Savez-vous où je peux la trouver? » «Aucune idée, mais fais gaffe…On raconte que cette fille est tarée. » D’un haussement d’épaule, Raph’ s’éloigna, franchissant rapidement la porte de sa salle commune. Il aurait dût prendre cette décision bien avant que les choses ne s’enveniment…Elishka ne martyrisait-elle pas ses amis depuis son arrivé au château? Et pourtant, il avait eût du mal à agir, avant ce jour. Car lorsqu’il la croisait, la situation était étrange…Il lui semblait que l’éphèbe le fixait, non pas comme un futur amant ou une victime mais plutôt comme… Lui-même n’était pas en mesure de se l’expliquer ; et c’était sans doute mieux ainsi. Se découvrir un soudain lien avec la jeune femme l’empêcherait d’agir en conséquence. Car il n’allait pas y aller avec gentillesse. Elle-même ne se gênait-elle pas pour torturer les autres? S’accordant un instant de repos, le préfet se plaça devant une fenêtre. Le rideau noir de la nuit était déjà tombé, camouflant les acteurs journaliers pour les remplacer par des figurants, qui brillaient dans le ciel avec force. Un soir ordinaire, mais qu’il aurait pût passer dans les bras de sa bien-aimée, si la vie se serait déroulée autrement. Raph’ ferma un instant les yeux, pensif. Il était condamné. À protéger les autres, alors qu’il n’avait sût soutenir la seule qui comptait réellement pour lui. À aimer une présence invisible, inaccessible, qui ne lui donnera jamais plus ni caresses, ni baisers. Condamné, oui. Mais même en sachant cela, il continuait de chercher son innocence. Pour s’en sortir et ne pas se laisser empêtrer dans les mailles tranchantes d’un avenir déplorable. Devenir un spectre, pitoyable homme qui erre dans les rues, rendu fou par l’amour? Jamais. Ne pas devenir comme son géniteur…C’était sa maxime. Le temps avançait, il en était conscient. Il s’il ne se dépêchait pas, sa proie risquait de ne plus être là où il s’attendait à la voir…À savoir dans les cachots. N’étais-ce pas le lieu de prédilection de toutes les vipères? Elle ne faisait sans doute pas exception à cette règle... Du moins, il l’espérait. À mesure que ses pas le rapprochaient de cette place humide, son cœur se serrait. Qu’allait-il se passer? Serait-il le vainqueur, ou le vaincu? Car ils lutteraient, le contraire était impossible… *** Le gryffondor remontait tranquillement le couloir qui le mènerait vers la salle de bain des garçons, la manche de sa chemise sous son nez. Cette garce l’avait eut par surprise. Lui, Raphaël! En le sentant approcher, elle lui avait lançé un sort pour lui casser le nez et avait pris la fuite. Le préfet comptait bien prendre sa revanche…Mais pas immédiatement, l’urgence étant de réparer les dégâts. Lorsqu’Il arriva enfin à destination, une des cabines était occupée. L’homme en fut un instant étonné ; à cette heure, les élèves étaient supposés dormir. Enfin…Le moment n’était pas aux remontrances. Le rouge et or alla se planter devant la glace, tapotant du bout de sa baguette le bout de son nez. Au bout d’un moment, les dégâts furent réparés. Seul subsistait encore le sang sur ses vêtements…D’un nouveau sort, l’adulte fît disparaître l’opportune substance avant de se retourner précipitamment. Il venait d’apercevoir un reflet dans le miroir… Elle. Encore plus belle que d’habitude. Raph’ s’efforça de ne pas détourner son attention de ses émeraudes, gemmes éclatantes qui le captivaient… Et ses cheveux ! Combien de fois ne s’était-il pas maudit, alors qu’il rêvait de glisser ses doigts dans les crins de feux de la jeune femme ? Résister. Ne pas succomber.Bordel que c’était difficile! Il s’imaginait déjà aller à son encontre, posséder sa bouche, découvrir sa peau de satin… Arrête. Le gryffondor serra les dents, tout en tentant de reprendre contenance. Ne pas lui laisser voir son troublé. D’habitude, il y parvenait en glissant ici et là quelques remarques désobligeantes. Pour qu’elle le déteste, pour que les possibilités que ses rêves se réalisent soient réduites à néant. Or, la situation était différente. Ils étaient seuls. Bon sang… « Si tu retournes dans ton dortoir immédiatement, je ferai semblant de n’avoir rien vu. » Pars. Fous le camp, bordel! Le préfet était conscient que sa voix avait chevrotée alors qu’il parlait ; la jaune avait-elle perçu son désir? Elle ne devait pas rester ici. C’était trop dangereux. Pour elle. Pour lui. Ils s’entendaient bien, avant…Jusqu’à ce qu’elle devienne une femme et lui un homme, jusqu’à ce qu’Elena décède et que Persé se révèle être une créature désirable…Extrêmement désirable.

Hi It'sNelio Rose

Sujet: Re: La meilleure façon de résister à la tentation c'est d'y céder. Lun 25 Jan - 23:39

- Pessy ! On peut savoir pourquoi tu es toute rouge ? - Qu'est ce que vous racontez je ne suis pas rouge du tout ! - C'est Raphaël qui te mets dans cet état ? Je ne crois pas que ça soit un garçon pour toi. Ce qu'ils sont gonflants ! Merci papa, merci maman de m'avoir collé des frères pareils. Que vont-ils donc s'imaginer ? Je ne suis pas intéressée par Hyadum, mais alors pas du tout ! Il est ennuyant à mourir. En plus il est plus vieux que moi et je ne connais rien de lui. Il est trop mystérieux. Par Merlin que c'est séduisant... Oh non, stop !! Charles vient de dire qu'il n'était pas pour moi et puis quoi ?! Ce ne sont quand même pas sa mâchoire carrée et sa bouche trop rose qui vont faire de moi une guimauve à chaque fois que je croise son regard. - Lâche moi Mattew ! Vous savez très bien que je n'apprécie Raphaël que très modérément. Alors arrêtez de me bassiner avec ça ! Les années passèrent et les triplés partirent mais le même combat se déroulait toujours dans la tête de Perséphone lorsqu'elle croisait le préfèt des rouges. Pourtant Raphaël avait bien changé : il avait des poils au menton et se montrait bien désagréable avec la rousse. Par le subit changement d'attitude du gryffon Pessy s'était d'abord montrée étonnée, puis vexée et elle était maintenant déboussolée. Elle voulait savoir ce qui le poussait à lui lancer des piques désobligeantes dès qu'il la croisait. Non pas qu'ils étaient de grands amis avant mais, malgré quelques rougissements et remarques acerbes de la jaune, elle arrivait parfois à lui arracher un sourire. Et puis ne plus s'entendre avec le préfèt c'était faire une croix sur l'espoir de se retrouver un jour blottie contre son corps. Stop ! Il ne fallait pas penser ça, le dire et encore moins le faire. Comme à son habitude depuis quelques temps, Hyadum parla à Perséphone d'un ton désagréable. "Retourne dans ton dortoir immédiatement, je ferais semblant de n'avoir rien vu." Comment essayer de faire la paix et d'obtenir des explications avec quelqu'un qui s'obstine à vous vexer ? Et Raphaël était doué pour faire sortir la jaune de ses gonds en ce moment. La Poufsouffle se retourna vers le préfèt en s'appuyant d'une main au lavabo. Elle le détailla d'un regard noir. Grand, taille élancée, regard glacé, mâchoire anguleuse... S'il ne l'avait pas agacée, elle n'aurait pu faire autrement que de jouer les ramollies, perdre ses moyens et se ridiculiser. Oui il avait changer, il était devenu encore plus attirant. Mais pour l'instant la susceptibilité de Pessy avait toujours le dessus et elle lança d'un ton acide : Si tu t'excuse pour ton comportement avec moi immédiatement , je ferais semblant d'oublier que tu es un abruti. Sans le lâcher des yeux, la rouquine replaça une mèche de cheveux qui lui chatouillait la joue. Décidément elle devait les couper... En tout cas, la réconciliation n'était pas prête de s'ammorcer, enfin c'est ce que croyait Weasley.

Hi It'sRaphaёl W.Hyadum

Sujet: Re: La meilleure façon de résister à la tentation c'est d'y céder. Mar 26 Jan - 0:46

Les femmes sont des objets de séduction qui veulent votre peau. Grand nombre d’entres-elles font tout pour vous écrouer dans un piège de possession ; elles ne lésinent pas sur les moyens, même les moins recommandables, pour vous faire leurs. Raph’ avait connu bien des demoiselles qui agissaient ainsi, pensant être celles qui lui feraient oublier sa fiancée. Elles avaient toutes échoué : il n’était pas attiré par ces poupées de plastique, qui ne respectaient rien, pas même leur corps. Et là était le problème…Il aimait les beautés naturelles, les visages empreints de douceur, les yeux qui ne supportaient pas de voir la souffrance… Elena était ainsi. Une fille merveilleuse, qui avait un rire éclatant, à faire chavirer les cœurs. Avec une naïveté qui la rendait vulnérable parfois ; mais si belle, lorsque l’incompréhension se lisait sur son visage. Perséphone était du même genre. Non pas qu’il la connaissait réellement et c’était sans doute mieux ainsi. Mais il le voyait…À ses pupilles azurs, qui semblaient pouvoir se remplir de larmes à tout moment, alors que les muscles de son menton trahissaient une certaine détermination. Aux traits de sa figure, si doux… Et il le sentait. À son cœur, qui recommençait à battre lorsqu’elle était dans les parages, tandis qu’il l’insultait ouvertement pour le faire dégager…À son esprit, qui cherchait une échappatoire, un vain moyen de lui résister. À son âme, qui lui disait d’oublier celle qu’il aimait autrefois, de faire son deuil. Oui…Il le sentait. Que cette poufsouffle était un danger pour lui et sa tranquillité. Céder serait-elle la solution ? Se laisser aller à ses pulsions, caresser la chair de la jaune et or, goûter aux délices de ses lèvres qui semblaient cacher mille et une promesses de bonheur? Il inclina la tête, serra les poings. Pourquoi n’était-elle pas partie, tel qu’il lui avait demandé ? S’amusait-elle de son trouble, de son désarroi ? Ou voulait-elle réellement comprendre ? Bordel…Pardonne-moi. « Tu es vraiment une sale petite gamine… » Il s’approcha d’un pas, le visage crispé par la concentration. Savait-il réellement ce qu’il allait faire, était-il prêt à prendre un tel risque ? Celui de se laisser emporter dans la danse, de regretter ensuite… Il valait peut-être mieux que les choses se passent ainsi. Alors qu’il avait le contrôle, qu’il ne dérapait pas. Ou qu’il n’était pas soûl. Les conséquences seraient alors désastreurses.Le gryffondor attendit quelques secondes, alors que ses jambes commençaient à trembler, bien malgré lui. Mais l’indésirable restait toujours en place, sans doute inconsciente du drame qui se jouait dans l’esprit du préfet. Elena comprendrait. Qu’il n’est qu'un homme, avec ses pulsions, ses envies, ses désirs. Que ne pas agir le conduirait immanquablement à la défaillance. Et puis, elle était morte, bon sang! Qu’est-ce que ça pouvait bien lui faire? Un geste. Un seul geste. Qui provoque pourtant tant de choses…L’homme tressaillit lorsque Perséphone replaça une mèche rebelle qui avait trouvé refuge près de sa joue. Caresser ses cheveux, sa peau…C’était trop. Elle aurait dut partir. C’était sa faute. Il avança davantage, posa une main sur sa hanche pour l’attirer contre lui. Et s’approchant de son oreille, il chuchota : « Ne résiste pas. Ne cherche pas à comprendre. C’est déjà trop compliqué. » Il n’attendit pas davantage ; la pression était trop forte dans son corps et son cœur tambourinait avec rage. Il ne voulait pas d’approbation, ne chercha pas à être doux. Égoïste. Oublia un instant la haine qu’il devait lui inspirer.. Traître. Il prit ses lèvres, l’embrassant avec force, avec violence. Avant de se ressaisir, d’y mêler la tendresse. Les femmes sont des objets de séduction qui veulent votre peau. Et les hommes sont des… Salauds.

Hi It'sNelio Rose

Sujet: Re: La meilleure façon de résister à la tentation c'est d'y céder. Mer 27 Jan - 22:51

Un pli lui barrait le front. Etait-il vexé, soucieux, en colère, désappointé ? Perséphone n'aurait jamais su le dire. Raphaël était pour elle un mystère ambulant. Et c'était cette part d'ombre qui depuis sa première année avait fait fantasmer la jeune demoiselle. D'abord innocente elle avait rêvé mariage et enfants puis, se transformant peu à peu en femme, les hormones avaient pris le dessus et adieu les histoires d'ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants. Quoiqu'il en soit, le préfet des rouges et or était présent depuis bien longtemps dans l'esprit de la rouquine. Mais le beau brun avait fait s'écrouler ces années de rêvasseries en peu de temps. La Poufsouffle avait finit par se rendre à l'évidence, les rêves étaient des rêves et ils le resteraient. "Tu es vraiment une sale petite gamine…" Son visage était crispé. Perséphone fronça les sourcils de mécontentement. Elle était exaspérée par son attitude. Il était si immature et pourtant il était son aîné ! Elle avait beau tourner le problème dans tous les sens elle ne s'expliquait pas ce comportement désagréable. Encore une part de mystère, mais qui cette fois-ci n'avait rien d'attirante. Soudainement il s'approcha de la jeune fille et posa une main sur sa hanche. Pessy se retrouva contre Hyadum qui lui murmura à l'oreille "Ne résiste pas. Ne cherche pas à comprendre. C’est déjà trop compliqué." La jeune fille eut à peine le temps de frissonner que ses lèvres se trouvèrent en contact avec celle du Gryffondor. Le baiser fut d'abord violent puis légèrement plus doux. Lorsqu'il prit fin la rouquine était sous le choc. Elle se recula brusquement d'un pas et donna une gifle au jeune homme. Puis elle s'arrêta un instant, les mains devant la bouche, réalisant tout juste ce qu'il venait de se passer. C'est à dire qu'elle avait maintes fois imaginer recevoir un baiser de Raphaël mais elle ne pensait pas qu'il serait comme ça et surtout qu'il serait le premier. Et puis, elle avait abandonner cet espoir depuis quelques temps. Malgré que la jeune fille appréciait les surprises, celle là avait été si grande qu'elle avait réagit violemment. Elle regrettait déjà son geste. Perséphone finit par se ressaisir et s'approcha de nouveau du préfet. Elle enlaça d'un bras son cou et lui caressa la joue avec l'autre main. Elle dit à son oreille : Excuse moi. J'aime les surprises mais celle là était... de taille. Elle se recula de nouveau, de peur de se faire rejeter, au cas où ce baiser ne fut pas un réel désir du rouge et or mais un accès de folie. En tout cas, l'attitude du préfèt commençait à s'expliquer : c'était parce qu'il était attiré par elle qu'il se montrait désagréable. Enfin c'est ce que pensait Perséphone. Mais malgré le "ne cherche pas à comprendre", la Poufsouffle n'était pas satisfaite. Elle regarda de nouvea Raphaël dans les yeux et dit : Il me semble avoir compris pourquoi tu m'évites. Je voudrais maintenant savoir pourquoi est-ce une raison de m'éviter. Combien de personnes étaient attirées par d'autres à Poudlard ? Enormément. Alors pourquoi donc Hyadum voulait à tout prix combattre son attirance par des méthodes aussi radicales. Sûrement pas par peur de se faire repousser, ce serait ridicule...

Hi It'sRaphaёl W.Hyadum

Sujet: Re: La meilleure façon de résister à la tentation c'est d'y céder. Jeu 28 Jan - 6:44

Ce n’était pas un feu d’artifice, ni même une explosion. C’était la douleur d’un homme qui aurait aimé contrôler ses désirs mais se savait incapable de le faire ; c’était la colère d’un gamin qui avait l’impression de trahir sa bien-aimée en agissant de la sorte ; c’était la tristesse d’un adulte qui ne savait pas vivre au présent et ne comprenait pas l’utilité du mot futur. Un baiser violent comme la fureur qui brûlait dans son cœur, cette incontrôlable rage qui le poussait généralement à frapper tout ce qui bouge. Et aussi doux que son âme, déboussolée, qui se déchirait avec le temps. Il savait qu’il n’aurait pas dut… Cette pensée lui avait traversé l’esprit alors qu’il déposait ses lèvres sur celles de la poufsouffle. Mais attendre davantage était repousser l’inévitable, en risquant d’engendrer d’irréparables conséquences. Jamais une fille ne l’avait frappé. Peut-être parce qu’il était trop respectueux pour oser draguer toutes celles qui croisaient sa route, autrefois. Ou parce qu’Elena avait tout changé, sa manière de voir le monde, les femmes…Oh! Il n’avait jamais réussi à les comprendre totalement. Le système féminin demeurait pour lui un mystère qui se devait de le rester ; tenter de déchiffrer le sexe faible était une perte de temps. N’empêche. Il avait appris à les respecter, à les considérer comme des amies potentielles et non comme des coups d’un soir. Étais-ce pour cette raison qu’il avait été, jusque-là, épargné d’une éventuelle claque donnée par une demoiselle en colère? Sans doute. Mais cette nuit, l’équilibre des choses avait été bouleversé et le préfet se retrouva abasourdi, alors qu’un picotement familier engourdissait son visage. Il l’avait sans doute mérité. On ne peut s’emparer de la bouche d’une personne qui nous déteste, en toute impunité…Et pourtant, il l’avait fait. Parce qu’il n’avait pas eut le choix. Parce que ce besoin pressant d’elle, de cette jaune et argent aux cheveux ambrés, devait irrémédiablement être comblé. C’était malsain ; cette envie qu’il avait, de presser son corps contre le sien. De saisir son visage , pour l’embrasser avec fougue. Mais que pouvait-il y faire! Résister ainsi, en l’éloignant de lui si longtemps, n’avait fait qu’empirer la situation. Il était dans une impasse. Heureusement, elle venait d’y mettre fin, en démontrant aussi clairement son désaccord. Un sourire de soulagement se peignit presque sur la figure du gryffondor, heureux de ne pouvoir contenter ses illusions. Les choses étaient sans doute mieux ainsi. Bordel. Imprévisible. Cette gamine était imprévisible. Elle lui compliquait la tâche ; l’obligeait à revoir ses priorités, à négocier avec sa conscience. Il tressaillit malgré lui à son contact, comme un gamin à son premier baiser. Puéril. Devait-elle obligatoirement lui faire un tel effet? L’homme se retînt à temps, serrant les dents pour empêcher ses pulsions de prendre le-dessus. D’abord, mettre des limites. Dans sa tête, dans son cœur. Pour ne pas sombrer, lorsque les remords l’envahiront et que la pensée de sa douce sera plus forte que ce désir qui l’assaille. « Tu joues avec le feu. » Il s’approcha davantage, collant le bas de son corps au-sien. Ne pas penser, arrêter de réfléchir.Pour ce soir, seulement. Ensuite, il pourrait regretter, se dire que ça a dégénéré. Envoyer des excuses mentales à Elena. Pas maintenant. Il en avait marre, de penser toujours à Elle. De la laisser gouverner ses réflexions, sous prétexte qu’il l’aimait. L’oublier, pour une heure. Se dire qu’il est normal, se laisser aller à céder. Pour ne pas tomber un jour ou l’autre, vaincu par une existence morne qu’il ne désirait pas mener. Sa bouche s’approcha de l’oreille de la poufsouffle, s’attardant un instant sur sa joue avant de murmurer : « Pas maintenant. Je t’en prie. » Ses bras entourèrent la frêle silhouette de Perséphone pour la presser contre son torse. Allait-il essuyer une nouvelle gifle? Ses lèvres cherchèrent celles de l’étudiante et s’y posèrent avec davantage de tendresse. Ne me repousse pas. Il en avait besoin. Terriblement besoin. De cette sensation de chaleur, de cette impression d’exister. Répondre à ses questions ne lui avait pas effleuré l’esprit ; il ne pourrait se résoudre, en étant sobre, à tout lui expliquer. La simplicité. C’était ce qu’il recherchait…du moins, pour cette soirée. Ce n’était pas un feu d’artifice, ni même une explosion. C’était la douleur d’un homme qui aurait aimé contrôler ses désirs mais se savait incapable de le faire.

Hi It'sSolemny Swear

Sujet: Re: La meilleure façon de résister à la tentation c'est d'y céder. Dim 7 Fév - 13:56

Citation : Bonjour, Une réponse doit être donnée à ce sujet. Ceci est le premier avertissement

Hi It'sNelio Rose

Sujet: Re: La meilleure façon de résister à la tentation c'est d'y céder. Dim 7 Fév - 20:42

Des limites, il en existe énormément. Il y a celles qui sont là pour nous protéger et les franchir serait un acte totalement inconscient. Il y a celles qui sont là exprès pour que l'on passe au dessus, qui sont faites pour nous construire, nous rendre plus forts. Il y a celles qui représentent nos peurs, que l'on est obligé de passer un jour ou l'autre, même si c'est à contre-coeur. Et il y a celles qu'il ne vaudrait mieux pas franchir mais que l'on traverse tout de même et ce par stupidité ou hardiesse. Perséphone se trouvait en face d'une de ces limites. Elle était perdue. Devait-elle la franchir ou pas ? Et l'avait-elle déjà franchie ? Elle ne savait plus, ne comprenait plus rien à ce qu'il se passait. Elle cherchait une explication, elle en avait besoin. Tout cela était nouveau pour elle : cette chaleur qui émanait du corps de Raphaël, ce désir qui montait en elle mais aussi cette peur qui commençait à envahir ses entrailles. Elle avait besoin d'être rassurée, elle ne savait pas ce qu'elle faisait. La Poufsouffle n'avait jamais reculer devant une bêtise à faire, une règle à transgresser mais c'était parce qu'à chaque fois elle connaissait les risques qu'elle courait. Mais là, dans ces toilettes au beau milieu de la nuit, la jeune rousse n'avait aucune idée de ce qu'elle risquait. Le préfet des rouges lui donna un avertissement : Tu joue avec le feu. Cette phrase raviva l'esprit de contradiction de Perséphone. C'était plus fort qu'elle, elle devait toujours faire l'inverse de ce qu'on lui disait. Elle avait beau parfois faire des efforts, car elle avait conscience que cette attitude n'amenait pas que de bonnes choses, elle ne pouvait faire autrement que de défier sans cesse les gens. Elle jeta au Gryffondor un regard brulant alors qu'il se serrait plus fort contre elle et elle lui dit : Je sais, mais c'est en se brûlant qu'on apprend La limite était dépassée. La jaune et argent allait forcément tirer un enseignement de cet évènement mais elle ne pourrait plus revenir en arrière. Raphaël la pria de ne plus poser de questions. A vrai dire, elles s'étaient déjà échappées de l'esprit de la jolie rousse qui pour l'heure était trop troublée. Pas de doute, plus tard elle chercherait de nouveau à avoir une explication mais pour le moment elle se laissait emporter. Il l'embrassa, plus doucement que la première fois alors les rêves de gamine refirent surface. C'est comme cela qu'elle avait imaginé son premier baiser, avec lui mais maintenant, était-ce vraiment lui qu'elle voulait ?

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Sujet: Re: La meilleure façon de résister à la tentation c'est d'y céder.