Solemny Swear
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 Quand on est fatigués, il nous arrive de dire n'importe quoi [PV Berlioz]

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Hi It'sAspen Withmore

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Aspen Withmore

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MessageSujet: Quand on est fatigués, il nous arrive de dire n'importe quoi [PV Berlioz]   Quand on est fatigués, il nous arrive de dire n'importe quoi [PV Berlioz] EmptyDim 17 Jan - 22:43

Le tic tac lent et perturbant de l'horloge empêchait Aspen de fermer l'œil. Déjà qu'elle n'avait pas besoin de ce bruit exaspérant pour l'empêcher de dormir. En effet, ces derniers temps, la jeune verte et argent dormait mal, très mal même. Cela faisait deux ou trois nuits qu'elle n'avait pratiquement pas fermé l'œil. La brune se releva doucement et se mit en position assise sur son lit. Elle attrapa sa baguette sur la table de nuit et pensa très fort à jeter un sort à cette maudite pendule pour arrêter de tic tac infernal. Mais la brune se leva avant que cette idée ne se transforme en acte. Elle attrapa une cape qu'elle jeta sur ses épaules et chaussa es ballerines noires avant de descendre du dortoir.

Dans la salle commune, la jeune fille ne vit rien. Tout était noir, tellement noir qu'on ne pouvait pas avancer de deux pas sans risquer de buter sur un quelconque objet. En maugréant, Aspen leva sa baguette et murmura

Lumos

Elle put enfin avancer sans risquer de se retrouver face contre terre en moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire. Avant de sortir de la salle, elle pointa sa baguette sur une pendule, encore une, afin de pouvoir lire l'heure qu'il était. *5h30 du matin, c'est pas vrai. Je vais jamais pouvoir tenir toute la journée à cette allure là* pensa-t-elle en refermant la lourde porte d'un geste violent.

Seule dans le long couloir, encore plus sombre que d'habitude, elle découvrit qu'elle ne savait pas quoi faire. Elle était sortie de la salle commune sur un coup de tête et elle se retrouvait maintenant toute seule dans le château vide de monde. Elle pesta contre elle et sa bêtise avant d'avancer et de se diriger vers les étages supérieurs. Ses pas résonnaient sur le marbre des escaliers tandis qu'elle montait rapidement ces hautes marches. Elle continua à monter, encore et encore, durant ce qui lui sembla être une éternité. Le silence uniquement ponctué par le bruit de ses ballerines sur la pierre lui faisait mal à la tête comme si un étau la lui serrait. Elle s'arrêta finalement au bout de quelques minutes. Elle fit un tour des environs avec sa baguette et reconnut le cinquième étage grâce à la haute statue qui y siégeait.

*Et je fais quoi maintenant moi ? J'attends que tout le monde se réveille ?* En bougonnant, elle se dirigea vers la statue et s'assit sur le socle en pierre vieillie. La sensation du minéral froid la fit frissonner. Elle laissa retomber sa tête sur la statue et ferma les yeux, espérant que la fatigue l'envahisse enfin. Elle ne savait pas combien de temps elle était restée comme ça, mais en tout cas elle était aussi fatiguée lorsqu'elle ouvrit soudain les yeux en entendant des bruits de pas qui se rapprochaient. Elle se leva et murmura

Nox

avant de replonger dans les ténèbres de la nuit.


Dernière édition par Aspen Withmore le Mar 19 Jan - 22:25, édité 1 fois
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Hi It'sBerlioz Lothringen


Berlioz Lothringen

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MessageSujet: Re: Quand on est fatigués, il nous arrive de dire n'importe quoi [PV Berlioz]   Quand on est fatigués, il nous arrive de dire n'importe quoi [PV Berlioz] EmptyDim 17 Jan - 23:01

Berlioz était allongée dans son lit les yeux grands ouverts. Elle ne savait pas pourquoi, elle ne parvenait pas le moins du monde à trouver le sommeil. Cela lui arrivait extrêmement rarement. Certes elle était une lève tôt mais 5h du matin, il ne fallait quand même pas exagéré. Elle était également une couche tard car elle avait toujours quelque chose d'hyper intéressant à faire la nuit mais bon entre temps elle dormait toujours d'un sommeil profond et réparateur. Qu'est-ce qui pouvait bien la tarauder en ce moment? Mystère et boule de gomme quoique non. La jeune Serdaigle se rendait compte de ce qui l'intriguait. Elle se voyait changer, s'ouvrir aux autres et au lieu de se sentir rassurée, cela l'angoissait. Elle avait la désagréable impression que tout à coup tous les regards étaient posés sur sa petite personne, la dévisageant comme si elle avait commis un crime. Elle se retourna dans son lit, espérant ainsi chasser cette pensée mais rien n'y fit, au bout de cinq minuscules minutes, elle repensait à cela. Elle se retourna dans un sens puis dans l'autre mais rien n'y fit. A force de penser, elle attrapa mal au ventre. Il fallait décidément qu'elle bouge, se change les idées, se vider l'esprit. Elle sauta donc de son lit tel un félin, enfila ses pantoufles et posa une capeline bordeau par dessus ses épaules. Elle se faufila alors doucement au dehors, faisant bien attention à ce que Lawlett ne traîne plus dans la salle commune. Heureusement, celle-ci était vide et elle put donc passer inaperçue.

Une fois dans le couloir elle ressentit cette délicieuse sensation de liberté qui la reprenait chaque fois qu'elle se baladait dans les couloirs ombres du château. Elle avait l'impression que ce dernier lui appartenait. Elle avança donc doucement dans cette sombre atmosphère. Elle avait sa baguette à ses côtés mais en aucun cas, elle n'aurait prononcé la formule lui permettant d'avoir un peu de lumière. Son patronus ne devait rien au hasard. Elle pouvait se déplacer dans le noir tel un félin, comme si elle parvenait à discerner les obstacles dans l'obscurité. Le seul hic qui démontrait l'aspect faux de cette hypothèse fut qu'au bout de dix minutes d'errance dans le château, elle était complètement perdue. Elle n'avait aucune idée de l'étage auquel elle se trouvait. Elle était cependant un peu trop orgueilleuse que pour avouer qu'elle ne connaissait pas si bien que ça les moindres recoins du château. En fait, elle était bien meilleure en ce qui concernait les passages secrets. Elle finit par apercevoir une légère lumière mais pas assez importante pour qu'elle puisse se repérer. Elle avança donc à pas feutrés vers la lumière mais apparemment pas assez discrètement car elle entendit une voix murmuré : "Nox". Elle s'inquiéta un instant mais l'ouïe de Berlioz était fine, très fine et elle aurait pu reconnaître cette voix entre mille. Par précaution, elle sortit sa baguette prête à lancer un "Stupéfix" suivi d'un "Oubliettes" avant de murmurer à son tour :


-Aspen...
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MessageSujet: Re: Quand on est fatigués, il nous arrive de dire n'importe quoi [PV Berlioz]   Quand on est fatigués, il nous arrive de dire n'importe quoi [PV Berlioz] EmptyMar 19 Jan - 22:35

Aspen sentait son cœur palpiter férocement sous sa cape noire. La jeune fille se gifla intérieurement. A quoi bon s'inquiéter de cette rencontre nocturne. Même si il s'agissait d'un quelconque enquiquineur, il suffisait à la brune de lancer un sortilège et le tour était joué. Elle serra sa baguette fort das sa main, à tel point qu'elle sentit ses jointures se tordre. Mais ses inquiétudes furent bientôt balayées par une voix qui murmura doucement, mais suffisamment fort pour qu'elle l'entende, son prénom :

Aspen ...

Aspen reconnut immédiatement cette voix. Elle sut immédiatement qu'elle avait affaire à Berlioz et la pression sur sa baguette se relâcha un peu. Elle leva son long morceau de bois et murmura pour la seconde fois de la nuit

Lumos

Le visage de son amie fut alors faiblement éclairé par la lueur blafarde du sortilège. Aspen sourit à Berlioz.Mais tout de suite, une question lui envahit l'esprit et elle ne put se retenir de lâcher ces mots, d'un ton un peu trop brusque :

Berlioz, que fais tu ici à une heure pareille ? Je cois savoir que tu dors toujours bien d'habitude.

Se rendant compte du ton qu'elle avait employé, la jeune verte et argent se reprit et ajouta sur un ton plus calme :

Enfin, cela n'a pas trop d'importance, juste que ce n'est pas ... habituel vois tu.

La brune reprit sa place sur la socle de pierre. Elle posa sa baguette à sa droite. La faible lueur qu'elle émettait n'éclaira plus Berlioz qui se retrouvait une nouvelle fois dans les ténèbres. Aspen ne devinait sa présence que grâce à la respiration rapide qu'elle émettait. La Serpentard sourit de nouveau, à l'endroit où se tenait Berlioz quelques instants plus tôt, et attendit une réaction de la jeune Serdaigle.
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MessageSujet: Re: Quand on est fatigués, il nous arrive de dire n'importe quoi [PV Berlioz]   Quand on est fatigués, il nous arrive de dire n'importe quoi [PV Berlioz] EmptyJeu 21 Jan - 19:52

Berlioz n'avait pas une once de méchanceté en elle et n'était pas sadique. Cependant, la frayeur de son amie au son de ses pas l'avait amusée. Eh oui, cela relevait de son humour qui était digne de Serpentard selon les dires de certaines personnes. Son goût pour les potions faisaient aussi sourire par moment car cela aurait du faire d'elle une parfaite disciple de la maison de Salazar Serpentard. Elle ne s'en souciait cependant aucunement car elle avait l'esprit rusé et futé des Serdaigles et cela lui suffisait amplement. Quoiqu'il en soit, elle eut l'impression de percevoir l'atmosphère se détendre presque directement lorsque sa complice maraudeuse eut reconnu sa voix. Elle vit alors la lumière revenir et put discerner le visage de son amie. Elle lui trouva d'ailleurs l'air fatigué, Aspen serait-elle tracassée, aurait-elle du mal à trouver le sommeil. Sa discrétion naturelle l'empêcha de lui poser la question directement. Elle songea quelques secondes à la pertinence de son interrogation et quand enfin elle en arriva à la conclusion que cette dernière était tout à fait anodine, leur chef avait fait entendre sa voix cristalline.

Berlioz fut surprise par la voix dure de la demoiselle et resta bouche bée. La surprise lui avait coupé le sifflet, il fallait dire que notre petite Berlioz n'était déjà pas d'avance une grande bavarde. Elle sentait comme un reproche, comme une réprimande de la voix de sa compagne et n'eut aucune idée de ce qu'il fallait répondre. Elle se sentit déstabilisée et serait bien partie en courant si avec Apple, elle n'était pas ses seules amies, féminines du moins. Elle baissa la tête, laissant ses cheveux cachés son visage et sursauta quand elle entendit Aspen lui dire d'une voix radoucie que ce n'était pas habituel. Un instant d'hésitation, d'égarement traversa le visage de la Serdaigle. Elle ne savait décidément plus comment réagir ou quoi dire. Elle devait être fatiguée pour réagir ainsi mais bon le manque de sommeil n'était pas une raison pour se mettre dans des états pareils pour si peu. A nouveau dans la pénombre, elle reprit contenance et s'avança à pas de loup près de sa camarade, s'arrangeant pour ne pas être illuminée par la baguette. Elle vit Aspen sourire en direction de l'endroit où elle se trouvait encore quelques secondes plus tôt et se laissant tomber juste à côté de son amie, elle dit sur un ton plaisant :


-Non non, je ne suis plus là, je suis juste à côté de toi...

Elle sourit à Aspen et en posant sa tête contre le socle de pierre reprit d'une voix calme :

-Je dors toujours bien, c'est vrai... Mais c'est parce qu'en général, je rentre crevée après avoir traînée un peu dans Poudlard. Les nuits où je dois rester sagement dans mon dortoir, la tentation finit toujours par me traîner hors de mon lit. J'aime Poudlard quand tout y est sombre et calme....

Elle laissa un léger silence s'installer avant de demander d'une petite voix timide :

-Tu dors souvent mal n'est-ce pas? C'était plus une évidence qu'une question. Elle continua sur le même ton. Quelque chose te tracasse?
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MessageSujet: Re: Quand on est fatigués, il nous arrive de dire n'importe quoi [PV Berlioz]   Quand on est fatigués, il nous arrive de dire n'importe quoi [PV Berlioz] EmptyVen 22 Jan - 19:41

Tandis que la jeune Serpentard attendait sa réponse, elle entendit son amie se poser à côté et lui répondre qu'elle était maintenant à ses côtés. La Serpentard ne se retourna même pas vers elle, non pas car elle n'aimait pas Berlioz, mais plutôt parce que sa position était beaucoup plus confortable et surtout, qu'elle se sentait vraiment très faible. La verte et argent pesta contre ses maudites insomnies qui lui pourrissaient la vie, de jour comme de nuit. Pourquoi donc n'arrivait-elle pas à fermer l'œil de la nuit ? Sûrement pas le stress des cours, Aspen n'était pas le genre de filles à s'inquiéter pour les études. Pendant que la brune réfléchissait aux causes de ces insomnies, elle entendit son amie répondre à sa question. Elle laissa donc ses pensées de côtés et écouta la jeune fille parler. Lorsque cette dernière eut terminé, Aspen poussa un faible murmure d'approbation.

Oui elle comprenait que le Poudlard nocturne l'attirait. C'était ces petites choses qui faisaient que les deux jeunes filles s'entendaient bien. Oui, comme Berlioz, Aspen aimait se faufiler hors de son lit et explorer les couloirs sombres et vides du château. Lorsqu'il y avait des rondes d'inquisiteurs, c'était d'autant plus amusant. Le risque de se faire prendre rendait les explorations d'Aspen beaucoup plus excitantes. Un petit silence s'installa entre les deux jeunes filles. Plus aucun bruit ne parvint aux oreilles de la Serpentard. *C'est vrai que Berlioz n'a jamais été très causante* pensa-t-elle. Malgré tout, elle sentait que son amie voulait parler, demander quelque chose, mais elle se savait pas quoi, pas encore.

Comme si elle avait lu les pensées de la Serpentard, Berlioz posa sa question. Sa voix était comme à son habitude, douce et timide.


Tu dors souvent mal n'est-ce pas? Quelque chose te tracasse?


Aspen sentit une pierre lui tomber dans l'estomac. Cela se sentait-il autant qu'elle ne parvenait plus à dormir ? Il est vrai qu'elle semblait très fatiguée lorsqu'elle se voyait dans un miroir mais elle n'avait jamais perçu cela dans son comportement. *A l'évidence je me suis trompée*. La verte et argent laissa quelques secondes s'écouler avant de prendre une grande inspiration et de répondre à voix basse et lasse :

Oui c'est vrai que je dors souvent mal, mais depuis toute petite, donc il n'y a pas à s'inquiéter. Enfin je ne pense pas.


Aspen savait qu'elle ne disait pas la vérité. Elle n'avait mis personne au courant de son manque de sommeil des deux dernières nuits. Elle hésitait à se confier à Berlioz, comme à tout autre personne.
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MessageSujet: Re: Quand on est fatigués, il nous arrive de dire n'importe quoi [PV Berlioz]   Quand on est fatigués, il nous arrive de dire n'importe quoi [PV Berlioz] EmptyVen 22 Jan - 22:49

Lorsque l'on ne parle pas beaucoup et qu'on a passé des années à ne parler à personne, on développe d'autres capacités. Les gens n'avaient jamais été sa tasse de thé mais là elle apprenait à les découvrir et se disait que la haine développée pour les autres n'était pas vraiment fondée mais sans doute causée par la peur du contact. Quoiqu'il en soit, elle avait appris à observer les autres. Elle ne pensait pas être un surhomme mais c'est juste qu'elle savait lire dans les gens, dans leurs expressions. Très observatrice, elle remarquait le moindre changement chez les autres même avant que celui-ci ne soit vraiment visible. Elle se dit qu'une fille comme Aspen ne devait pas aimer qu'on lui dise que son apparence l'avait trahie. Elle posa sa main sur son bras, se voulant rassurante par ce geste. Non, la fatigue de son amie ne se voyait pas comme le nez au milieu du visage. Elle lui répondit alors d'une voix apaisante :

-Ce n'est pas comme si on voyait directement que tu as les traits tirés, c'est juste que je suis observatrice...

Aspen avait des problèmes d'insomnie depuis toute petite. Cela surprit Berlioz mais seulement à moitié. En effet, elle ne connaissait pas grand chose de la jeune femme. Elle savait son goût pour les mauvais coup, son féminisme revendiqué haut et fort mais au-delà de ça, elle ne connaissait quasi rien d'elle. Elles s'étaient retrouvées liées lors de l'entrée de Berlioz dans les Maraudeuses mais jamais Lioz n'avait tenté d'approfondir leur relation. Pour en revenir à l'information qu'elle venait d'apprendre, jamais elle n'aurait pu s'en douter auparavant. Elle plaignait la demoiselle car si elle elle ne parvenait pas à dormir son quota d'heures, elle était d'une humeur massacrante le lendemain au réveil. Elle admirait Aspen qui parvenait à rester de bonne humeur malgré tout. Elle lui dit d'un ton amusé :

-Je serais un fléau si je souffrais comme toi d'insomnie. Déjà si un jour, je n’ai pas mon quota d'heures, je suis irascible...

Berlioz avait parlé d'un ton léger mais elle était préoccupée car elle savait que sa complice ne lui avait pas dit que la vérité. Elle se doutait que quelque chose perturbait leur chef. Elle avait déjà remarqué plus tôt que la jeune femme ne devait pas beaucoup dormir mais elle trouvait que ces derniers jours, cela était pire. Elle se doutait que quelque chose avait du venir perturber Aspen mais lui en parlerait-elle à elle Berlioz à l'apparence d'un fantôme plus que d'une confidente? Elle se dit qu'à moins de lui demander, elle n'aurait pas la réponse. Aussi après avoir inspiré un grand coup, elle dit :

-Je crois que tu me caches quelque chose. C'est depuis deux jours que je te trouve l'air plus fatiguée donc je pense que quelque chose te tracasse. Maintenant, tu es libre de ne pas vouloir le partager avec moi, je ne t'en tiendrais pas rigueur mais sache que si tu me confies quelque chose, je serais muette comme une carpe.
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MessageSujet: Re: Quand on est fatigués, il nous arrive de dire n'importe quoi [PV Berlioz]   Quand on est fatigués, il nous arrive de dire n'importe quoi [PV Berlioz] EmptyJeu 4 Fév - 22:55

Les paupières de la jeune brune se faisaient de plus en plus lourdes et elle n'arrivait plus vraiment à se concentrer sur sa conversation avec Berlioz. Malgré tout, elle essaya d'écouter et surtout de comprendre ce que lui disait son amie. Elle ne comprit que de brefs bribes de phrases. Elle n'en tient pas vraiment rigueur et pensa que la conversation était close. Elle avait l'habitude de peu parler avec Berlioz, c'est pourquoi lorsqu'elle entendit son amie reprendre la parole, elle se réveilla un peu. Les paroles de la jeune Serdaigle eurent bientôt fait de la réveiller complètement. Ainsi, Berlioz avait deviné que la Serpentard lui cachait des choses. La brune en fut tellement surprise qu'elle ne put réprimer un soupir d'étonnement.

Jamais, au grand jamais, on ne devinait ce qu'elle pensait, ou bien se qu'elle ressentait. Aspen faisait bien attention à garder cette part de mystère, ces secrets qu'elle ne partageait qu'avec elle même. Mais là, c'était bien la première fois que l'on arrivait à la percer à jour. Berlioz était vraiment très étonnante. Était-ce cette solitude qui l'avait rendu aussi réceptive aux autres ? Ou bien simplement une disposition naturelle ? Aspen n'en savait rien mais ce n'était pas ça qui l'occupait le plus.

Qu'est ce qu'elle allait bien pouvoir répondre ? Berlioz était une amie fidèle et très proche, sans doute une personne en qui elle avait le plus confiance à l'école mais elle hésitait. Pourquoi ? Sans raison précise mais elle ne savait pas vraiment quoi faire, que révéler. Elle laissa s'écouler une ou deux minutes de silence, réfléchissant à toute vitesse sur ce qu'elle allait bien pouvoir dire, ou pas. Finalement elle se décida enfin à ouvrir la bouche, et les mots qui en sortirent l'étonna presque elle même :


Tu sais pourtant que je n'aime pas me confier aux autres. Non vraiment pas. Mais c'est vrai que ces derniers temps, quelque chose me préoccupes et m'empêche de dormir. Je suis totalement à bout, mais ça va passer, comme toujours. Pourtant, n'essayes pas d'en savoir plus sur mes problèmes parce que je ne sais même pas moi même qui ils sont. Je le découvrirai bien tôt ou tard mais pour le moment, tout cela reste un véritable mystère pour moi.
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MessageSujet: Re: Quand on est fatigués, il nous arrive de dire n'importe quoi [PV Berlioz]   Quand on est fatigués, il nous arrive de dire n'importe quoi [PV Berlioz] EmptyJeu 11 Fév - 22:46

Berlioz avait vu les paupières de son amie tentées de se fermer car alourdies par le sommeil. Cependant, Lioz semblait l’intéresser suffisamment par sa discussion pour qu’elle choisisse de lutter contre sa tentation. Berlioz se sentit rassurée car si même Aspen lui avait donné l’impression de ne pas exister, elle ne s’en serait jamais remise. Jamais était certes un bien grand mot mais cela lui aurait fait beaucoup de mal car elle avait trouvé auprès des Maraudeuses sa place, celle qui lui donnait l’impression d ‘exister. Elle n’avait que peu d’intérêts dans sa vie à part préparer des mauvais coups et elle croyait franchement s’être trouvée de véritables amies. Pourtant, elle voyait les réticences d’Aspen à lui confier ses soucis, ce qui la tracassait. Elle se sentit blessée de constater qu’elle n’était pas digne d’être une confidente.

Non mais que racontait-elle donc ? Elle ne devrait pas en faire une affaire personnelle. Elle savait pertinemment ce qu'il adviendrait si elle se lançait dans cette voie. Elle finirait par douter à nouveau profondément d'elle. Elle avait pris un petit peu de confiance en elle depuis deux ans et ce n'était pas pour le reperdre aussi bêtement. Berlioz s'obligea à fermer les yeux et à imaginer un paysage calme et reposant. Elle sentit au bout de quelques longues secondes le calme l'envahir et ses muscles se détendre. Elle avait appris la maîtrise d'elle-même, heureusement car sinon cela aurait pu finir par un gros chagrin. Elle écouta distraitement les paroles d'Aspen mais celles-ci s'imprimèrent malgré tout dans son cerveau. Bee n'était pas née de la dernière pluie et se doutait bien qu'une fille aussi maligne qu'Aspen ne pouvait pas se sentir préoccupée sans en avoir cherché la raison et sans l'avoir ensuite trouvée. Elle sourit cependant et dit tout en gardant ses paupières closes :


-Tu es une véritable amie pour moi Aspen, aussi n'insisterais-je pas pour connaître la raison de ton tracas même si je suis persuadée que tu en connais la cause. Je te fais assez confiance pour t'être rendue compte que si cela devenait trop lourd pour toi seule, tu saurais où me trouver...

Berlioz avait voulu à travers cette phrase monter sa confiance et son assurance dans l'amitié de la demoiselle. Elle avait parlé certes d'une voix assurée, confiante mais c'est bien parce qu'Aspen était différente des autres, elle la savait secrète et pouvait respecter cela. Elle attendait en silence quand elle se rendit compte qu'elle avait oublié une partie de la phrase de sa complice rebelle. Elle ajouta d'un ton plus doux et timide :

-Si tu veux, je pourrais te préparer une petite potion qui te permettrait soit de dormir, soit de te remettre d'aplomb en moins de deux...

Elle n'était pas une virtuose des potions pour rien! Si elle ne savait pas aider ses amis au travers de son talent, à quoi donc servait-elle??

HS : Désolée pour ce poste plus que nulle *sort la tête basse*
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MessageSujet: Re: Quand on est fatigués, il nous arrive de dire n'importe quoi [PV Berlioz]   Quand on est fatigués, il nous arrive de dire n'importe quoi [PV Berlioz] EmptySam 13 Fév - 13:37

    La nuit, le silence, juste le bruit de sa respiration et les paroles de son amie. Tout était presque irréel, comme si elle vivait un rêve sans action, un rêve monotone et calme. Mais elle ne dormait pas, non elle était bien éveillée, là, assise sur ce socle en pierre, glacial. La brune écouta d'une oreille attentive les paroles de Berlioz. Oui, c'est vrai qu'à première vue, tout ceux qui connaissait Aspen penseraient qu'elle mentait. Il n'était pas dans ses habitudes de ne pas trouver la solution, ou la source, d'un problème. Mais là, tout ce qu'elle avait dit était vrai. Elle n'avait strictement aucune idée de l'origine de ses maux, et c'est sans doute cela qui l'angoissait le plus.

    Le silence revint, et Aspen eut le temps de réfléchir, une fois de plus, à qu'elle pouvait être l'origine de ces insomnies épuisantes, et invivables. Les études ? Non certainement pas, Aspen était plutôt bonne élève et seule la métamorphose était importante pour elle. Or elle était la première de la classe dans cette matière. Non pas les études. L'inquisition qui menaçait de trouver les Maraudeuses ? Non plus. C'était d'autant plus excitant d'être une Maraudeuse avec ces menaces. Ses amies ? Quelle raison pouvait-elle avoir de se méfier de ses amies ? Aucune. Alors quoi ?

    Tout cela mettait les nerfs d'Aspen en boule. Peut être que c'était ça la raison. Elle réfléchissait trop à des problèmes inexistants. C'était même devenu sa spécialité au fil dans années. La Serpentard trouvait toujours des problèmes là où il n'y en avait pas, c'était bien connu. Il fallait arrêter de s'angoisser pour un rien, peut être qu'elle arriverai enfin à dormir l'esprit dégagé.

    Puis, Berlioz reprit de nouveau la parole. Aspen écouta attentivement les paroles de son amie et se retourna vivement vers elle lorsqu'elle entendit les mots potion, dormir et d'aplomb. Oh oui. Une potion de Berlioz était sans doute la meilleure solution pour elle de se remettre de ces nuits sans dormir. Berlioz était une virtuose des potions, sans doute la meilleure de toute l'école, et ça ce n'était pas rien. La vert et argent lui répondit alors, d'une voix emplie de remerciements.


    C'est une excellente idée. Je n'y avait pas pensé, mais étant donné que tu es la meilleure en potions, c'est la meilleure solution qui s'offre à moi. Si tu pouvait faire ça, je t'en serai vraiment reconnaissante. Et la reconnaissance d4aspen Withmore n'est pas à prendre à la légère.

    Elle sourit après sa dernière phrase et attendit que Berlioz reprit la parole. Peut être que ses problèmes allaient enfin disparaître et qu'elle allait être de nouveau en forme pour jouer des mauvais tours dans l'école.
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MessageSujet: Re: Quand on est fatigués, il nous arrive de dire n'importe quoi [PV Berlioz]   Quand on est fatigués, il nous arrive de dire n'importe quoi [PV Berlioz] Empty

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