Les ennemis de mes ennemis sont mes amis
enfin pas toujours

Un horrible bruit de couverts tombant sur la table parvint aux oreilles d'Aspen tandis que cette dernière buvait tranquillement son jus de citrouille. La verte se tourna lentement sur sa gauche en direction de son camarade des serpents qui venait de lancer ses couverts dans un élan furieux. Il paraissait passablement énervé et le rouge lui était monté aux joues. La brune posa son gobelet en or sur la table et lança un regard étonné au serpent qui ne lui adressa pas un regard. Voyant que le vert ne lui accordait pas la moindre attention, la brune se rapprocha un peu de lui et se posa en face, plongeant son regard dans les yeux noirs du vert. « Qu'est ce qu'il se passe Tom ? » Le vert respira lentement et garda le silence quelques secondes, afin de retrouver son calme. Durant ce laps de temps, la brune aperçut qu'il tenait à la main une lettre aux insignes de l'Inquisition. Le cœur de la verte loupa quelques battements et elle reporta vite son attention sur le vert afin qu'il lui réponde rapidement. « C'est cette harpie d'Ombrage. Je viens de recevoir une lettre disant qu'elle m'accusait d'être la source des récentes blagues qui foutent le bordel dans l'école. Tiens lis ! »

Il lui lança la lettre dans un dernier geste plein de haine et se leva d'un bond. Il se dirigea d'un pas furieux vers la porte, poussant au passage des premières années qui le regardèrent d'un air apeuré. Lorsqu'il disparut par la grande porte, la brune reposa les yeux sur le bout de parchemin qu'elle tenait dans sa main. Les initiales d'Ombrage étaient clairement visibles et c'est d'une main tremblante que la verte déplia la lettre. Les yeux bleus de la brune parcoururent le bout de papier rapidement, captant les principales accusations de l'Inquisitrice. Au bas du papier trônait fièrement la signature de cette harpie. Aspen replia le bout de parchemin et le jeta à quelques centimètres d'elle, sur la table. La brune jeta un coup d'œil à la table des enseignants et ne vit aucune trace d'Ombrage ni de son sbire. La verte respira lentement avant de se lever à son tour de la table des serpents. Ses chaussures claquèrent sur le sol et elle se dirigea vers la porte, l'esprit embrumé par ces dernières nouvelles.

Ombrage accumulait ses actions ces dernières semaines. Aspen ne comptait plus le nombre de lettres envoyées par l'Inquisitrice qui avaient plongé de nombreux élèves dans des états d'énervement compréhensible. La brune remerciait le ciel de n'avoir encore reçu aucune lettre. De toute façon, cette harpie n'avait aucune preuve qu'elle pouvait être à l'origine des Maraudeuses. Après tout n'était elle pas une élève studieuse et attentive, chez les serpents et qui faisait bonne figure devant tous ces professeurs traîtres à Poudlard ? Certes Ombrage ne la portait pas dans son cœur et cette haine était réciproque mais la brune savait se faire assez discrète. Mais ce n'était pas une raison pour ne pas s'inquiéter des dernières actions de l'Inquisitrice? Surtout qu'elle était de plus en plus omniprésente ces derniers temps. Toujours à fouiner, à recruter, à accuser. Et son sbire de Malefoy n'était pas mieux. Durant ses cours, il ne cessait de faire de stupides allusions à la brigade de l'Inquisition. Quelle belle paire d'imbécile.

Les pas de la brune l'avaient menée au second étage, l'étage hait par la plupart des élèves. En effet, la salle de retenue n'était pas un endroit très apprécié par la majorité des habitants du château. A cette heure ci de la journée pourtant, le couloir était désert. Après tout, c'était normal. Tout le monde prenait son petit déjeuner tout en angoissant pour la terrible journée de cours qui pointait le bout de son nez. Mais ce n'était pas trop les cours qui préoccupaient la verte pour le moment. Elle avait d'autres chats à fouetter, en l'occurrence ce chat portait le nom disgracieux d'Ombrage. La brune s'appuya contre l'un des murs et se laissa glisser jusqu'au sol. Le contact avec le marbre glacé fit frissonner la jeune fille qui n'y prêta pourtant pas attention. La verte était plongée dans ses pensées. Ces derniers temps les maraudeuses se faisaient discrètes, très discrètes. Leurs actions s'étaient espacées et cela devait bien faire deux semaines qu'elles ne s'étaient pas réunies. « Il va falloir changer un peu tout ça. »

Pourtant, la jeune brune fut bientôt coupée dans ses pensées et dût redescendre du terre car des bruits de pas résonnèrent dans le couloir. Des bruits de pas qui se rapprochaient dangereusement. Aussitôt, la brune se releva et sortit sa baguette de sa poche. Elle se précipita dans la salle de retenue mais ne referma pas la porte, observant avec attention l'endroit d'où provenaient les pas. Quelques secondes plus tard, l'inconnu parvint enfin à entrer dans le champ de vision d'Aspen. Pour la seconde fois de la matinée, le cœur de cette dernière loupa un battement. Elle aurait reconnu entre mille cette tignasse brune mal coiffée, ce blason bleu et cet air de je m'en foutisme. « Manquait plus que lui. » La brune rangea sa baguette qui n'était plus d'aucune utilité. Sorrow n'avait jamais été du genre à se battre, aussi n'était-il pas nécessaire de se défendre face à lui. Mais tandis que la brune pensait qu’il ne faisait que passer dans le couloir, le brun se dirigea tout droit vers la salle de retenue. Aspen recula de quelques pas et attendit que le bleu rentre à son tour dans la salle. Aspen planta ses yeux bleus dans le regard de son ennemi. « Alors comme ça tu viens déjà en retenue Sorrow ? Ça te manque tellement que tu ne peux plus attendre ? » Un sourire affreusement méchant se dessina sur les lèvres de la verte qui attendit avec attention la réponse de ce bleu qu'elle ne portait absolument pas dans son cœur. Plus vite cette histoire sera réglée, plus vite elle sera tranquille. La brune pria donc silencieusement que le Serdaigle ne fasse que passer.

Quelle belle journée s'était passée pour la Grande et Suprême Inquisitrice de Poudlard. La géopoliticienne renommée Auristelle Ombrage s'est levée du bon pied, et avait même salué dans un sourire presque sincère la quasi-totalité de ses collègues. Oui, presque sincère, car tout le monde sait que la sincérité n'était pas la pierre d'angle d'Auristelle Ombrage. Non, celle-ci serait plutôt... la roublardise, comme ce mot existe. Entre son lever et l'heure de midi, elle avait déjà collé quatre élèves, un pour langage non respectueux, deux autres pour utilisation de sortilèges dans les couloirs, et le quatrième... celui-là... c'était, sûrement, son pire cauchemar... Sorrow Noam Black... il tournait, en général à une centaine de points en moins et trois retenues par semaines. A chaque fois, le motif était le même : l'accoutrement du Serdaigle n'est pas en règle avec les règles imposées au 1er Septembre.
Il était le seul à être collé ce soir là, comme elle avait reçu une palanquée de hiboux dans la journée, elle allait mettre à profit cette retenue pour y répondre. Il était un de ces élèves qu'elle n'acceptait pas de faire entrer dans son bureau. Mais un jour peut-être... Peur de Sorrow ?? Vous voulez rire ?? Il l'amusait, même s'il réussissait à la mettre dans d'impossibles états !

Il était presque 20 heures, il fallait qu'elle active le pas, qu'elle se presse un peu. Elle passa en coup de vent dans son bureau aux couleurs de l'Afrique pour prendre sa pile de lettres, et alla en direction de la salle 235, la salle de retenue, pour rejoindre le jeune Black, qui était le seul collé.
Arrivée au bout du couloir, elle eu la surprise de l'entendre parler... Mais à qui ? Là était bien la question. Ce n'est qu'en arrivant dans la salle qu'elle obtint la réponse à sa question. La personne qui se trouvait là, en plus de Sorrow Noam Black, le collé du jour, était simplement Aspen Withmore, serpentarde. Cette gamine était... détestable oui. Elle écarquilla les yeux sensiblementt, avait de sourire amusée.. et de dire :

«Je n'avais pas eu vent que vous étiez collée Mlle Withmore... mais soit, puisque vous vous trouvez là, vous allez accompagner M. Black pour sa retenue !! Sur ce, bonsoir à tous les deux.»

Dans un sourire, elle referma la porte derrière elle, et partit s'installer au bureau qui se trouvait au fond de la salle. Pour à nouveau fixer les deux jeunes gens...

«Bien, nous allons y mettre un peu d'exostisme ce soir... »Dans un sourire, elle pointa un coin de la salle«Pour vous M. Black, ce sera le nettoyage des balais et autres ustensiles de notre concierge. Pour vous aider, vous avez de l'eau et du savon, j'espère pour vous que M. Castor Sunderland n'aura pas à se plaindre de vous. »

Auristelle fixa alors longtemps Aspen... elle n'avait pas prévu ça... Soudain, son visage s'éclaira... ce serait pour elle la bonne vieille punition de l'écriture avec sa super plume qui incruste les mots sur la main... Dans cette pensée, elle sortit de sa robe une plume et un parchemin enroulé.


«Vous, Mlle Withmore, vous allez vous asseoir à la table devant moi, prendre la plume et le parchemin que voici... et allez m'écrire... voyons... ... ..."L'accès à la salle de retenue sans en avoir est passible d'en récupérer une à son insu".»Elle s'arrêta à nouveau...puis reprit «Vous aurez aussi tous les deux l'obligeance de poser vos baguettes sur mon bureau... à moins que vous ne désiriez que je vienne les chercher. »

Dans un sourire, elle attendit qu'ils se mettent à leur tâche respective avant de s'atteler à ses propres lettres, tout en gardant un oeil sur eux.

«Quand j'ai appris que tu étais en retenue, j'ai tenu absolument à partager ce moment avec toi, tu sais que ne peux me passer de toi Withmore. » Abruti, rien qu'un abruti. Aspen soupira à sa réponse et lui lança un regard qui traduisait à la perfection toute sa haine et son mépris. Puis elle lança un bref coup d'oeil à l'allure du jeune bleu qui était toujours aussi ... originale pour ne pas autre chose. Il aimait donc tellement se faire coller qu'il faisait tout pour ne pas respecter le règlement ? Quel délire. Mais bon, après tout la verte n'en avait que faire. Si il appréciait de passer le plus clair de son temps dans cette salle minable avec pour seule compagnie cette mégère d'Ombrage, tant pis pour lui. Elle n'allait tout de même pas le plaindre. « Tu m'en vois ravie. J'ai hâte de passer une agréable soirée avec toi, Black » Avant même que la jeune fille puisse ajouter quelque chose, la porte de la salle s'ouvrit brutalement. Le cœur d'Aspen s'accéléra brutalement tandis qu'elle pivotait sur sa gauche pour voir qui était le nouvel arrivant. Comme si elle ne s'en doutait pas. Devant elle se tenait une Ombrage aussi détestable qu'à l'habitude, la plombant de toute sa hauteur, et l'observant de ses yeux aux paupières tombantes. A la vue du deuxième ennemi de la soirée, la verte ne put retenir une grimace qu'elle dissimula vite en se retournant vers Sorrow. C'était bien sa veine de passer la soirée avec les deux personnes qu'elle aimait le moins. Encore heureux que Nathan ne soit pas lui aussi collé ou la brune aurait sans doute sombré dans une folie meurtrière. « Je n'avais pas eu vent que vous étiez collée Mlle Withmore... mais soit, puisque vous vous trouvez là, vous allez accompagner M. Black pour sa retenue !! Sur ce, bonsoir à tous les deux. » Elle se rendit à son bureau d'où elle lança un nouveau regard aux deux autres occupants de la salle. C'était une véritable blague n'est-ce pas ? Aspen n'allait tout de même pas se retrouver seule coincée avec ces deux là ? Et dire qu'elle était tombée là par hasard. Franchement, Merlin s'acharnait sur elle ces derniers temps.

« Bien, nous allons y mettre un peu d'exotisme ce soir... Pour vous M. Black, ce sera le nettoyage des balais et autres ustensiles de notre concierge. Pour vous aider, vous avez de l'eau et du savon, j'espère pour vous que M. Castor Sunderland n'aura pas à se plaindre de vous. » Aspen soupira faiblement. Ce n'était pas la fin du monde de laver quelques malheureux ustensiles. Si elle devait subir ça, elle n'allait pas craquer aussi facilement qu'elle le pensait. Après avoir détourné son regard du Serdaigle, elle s'aperçut avec effarement que l'Inquisitrice l'observait avec une pointe de ... joie. « Oh mon dieu » Tout cela n'indiquait rien de bon. Ce sourire qui éclairait le visage de la mégère lui flanquait plus la trouille que n'importe quel troupeau de dragonnes déchaînées. Le moral de la verte s'abaissa donc d'un cran plus bas tandis qu'Ombrage avait l'air de jubiler à l'idée de ce qu'elle allait lui infliger ce soir. « «Vous, Mlle Withmore, vous allez vous asseoir à la table devant moi, prendre la plume et le parchemin que voici... et allez m'écrire... voyons..."L'accès à la salle de retenue sans en avoir est passible d'en récupérer une à son insu"Vous aurez aussi tous les deux l'obligeance de poser vos baguettes sur mon bureau... à moins que vous ne désiriez que je vienne les chercher. » Aspen haussa les sourcils puis les fronça quelques secondes plus tard. Cela paraissait tellement anodin qu'il devait sans doute y avoir quelque chose là dessous. De simples lignes ? La situation devenait de plus en plus comique. Aspen savait pertinemment qu'Ombrage la haïssait et qu'elle n'aurait rien aimé de plus que de lui faire souffrir le martyre. Alors ça en devenait hilarant.

L'Inquisitrice ayant fini, la verte remarqua qu'elle attendait patiemment que l'un des deux élèves daigne bouger et exécuter ses ordres. Aspen décida donc de briser le silence qui s'était installé en prenant la parole pour la première fois depuis qu'Ombrage était arrivée. « Et c'est dans votre règlement cette nouvelle règle ou vous venez de l'inventer ? » Aspen se rendit compte un peu trop tard qu'elle n'aurait sans doute pas dû dire ça, mais après tout elle n'en avait que faire. Même si elle évitait tout contact avec Ombrage, cette dernière savait que la haine qu'elle lui vouait était réciproque, aussi n'était-ce qu'une preuve de plus. La verte ne bougea pas d'un centimètre et croisa les bras sur sa poitrine en signe de refus d'obéissance. Elle n'allait tout de même pas se laisser faire par cette folle dingue qui s'amusait à coller toute l'école juste pour son plaisir personnel. C'était le comble. Et puis lui donner sa baguette. Elle rêvait debout la grande. Elle avait peur de se prendre un sort en pleine face ? Quoique l'idée était plutôt tentante. Mais pas du niveau de la verte. Elle n'allait tout de même pas s'abaisser à ce genre de pratique. Aspen laissait ce genre de comportement aux autres. Les yeux bleus de la serpentarde se tournèrent alors en direction de Sorrow, coupant tout contact visuel avec l'Inquisitrice. Comment allait-il réagir ? Il allait sans doute se plier docilement aux ordres de cette folle, il commençait à en avoir l'habitude. Quoi qu'Aspen ne pouvait pas vraiment le dire, n'ayant passé aucune retenue en sa compagnie. Ce qui allait bientôt changer.

La noiraude sale soupire, pfff on ne pouvait pas vraiment dire que sa répartie soit, comment dire du tac au tac, elle prenait toujours le temps avant de répondre, pensant surement que ses paroles auraient plus d'impact si elle attendait cinq minutes.

Tu m'en vois ravie. J'ai hâte de passer une agréable soirée avec toi, Black. Et voila qu'est ce qu'il disait hein. Cette verte était vraiment pathétique, tout à fait ils allaient passer une bonne soirée, je vous le dis pas hein... a peine avait-il pensé cela que la porte s'ouvrit avec fracas, laissant entrer la dragonne dans toute sa splendeur, pfff vraiment moche et stupide elles devaient être soeurs ou demi soeurs non? Enfin bref il allait passer une soirée avec les deux personnes qu'ils détestaient le plus à Poudlard. Il leva les yeux au ciel et soupira un bon coup, allez en avant la musique.

«Je n'avais pas eu vent que vous étiez collée Mlle Withmore... mais soit, puisque vous vous trouvez là, vous allez accompagner M. Black pour sa retenue !! Sur ce, bonsoir à tous les deux.»
Mouahahahaha bien fait pour sa tronche à la verte, hehehehe. Enfin bon c'est lui qui allait se la taper, enfin se la taper, non pas dans ce sens là, plutôt mourir que de s'approcher du CA international. Enfin bref, la soirée allait être dure et longue avec cette stupide doudoune.Pour vous M. Black, ce sera le nettoyage des balais et autres ustensiles de notre concierge. Pour vous aider, vous avez de l'eau et du savon, j'espère pour vous que M. Castor Sunderland n'aura pas à se plaindre de vous. »

Se plaindre, non il avait pris l'habitude de récurer les moindres coins du chateau depuis septembre, une fois de plus ou une fois de moins ça n'allait pas le tuer. Habitué il attrapa le seau empli d'eau et le savon, la mini brosse qu'il plongea dans l'eau. Il retira sa veste et sa cape de sorcier qu'il déposa sur une table, retroussa ses manches et attrapa une nouvelle fois la brosse et commença à frotter une dalle, et une autre et une autre, n'écoutant la suite que d'une oreille. AInsi la brunasse allait copier, pfff il y avait vraiment du favoritisme dans les punitions, aaaaaah si Cassonade avait été avec lui ils auraient frotté à deux et se seraient marrés ensuite à colorer l'eau savonneuse pour rendre fou le concièrge, mais avec cette stupide mouche verte, il ne pourrait rien faire. Aussi prit-il son mal en patience et replongea sa brosse dans l'eau, et hop une dalle de plus, on frotte tic toc tic toc on frotte dans tous les coins. Stupide chanson de nain lui revenant en tête

Et c'est dans votre règlement cette nouvelle règle ou vous venez de l'inventer Gné? elle allait s'en prendre plein la tronche la pomme verte,même sorrow savait qu'il fallait parfois se taire pour porter un meilleur coup ensuite. La baguette toujours en main la verte ne semblait pas vouloir avancer dans la retenue. Il avait déposé sa baguette sur une table, elle allait venir la chercher et il avait commencé sa punition. Oh pas qu'il aime laver mais plus vite il irait plus vite il repartirait dans sa salle commune et aurait une chance de se faire consoler et caliner par le génie des bleus ce qui n'était pas négligeable en somme.Il avait donc décidé ce soir de se la fermer un peu. S'il l'ouvrait il allait assurément rester tard, une nouvelle retenue le lendemain et le lendemain il y avait une fête il ne fallait pas la manquer, foi de sorrow, mieux valait fermer son bec que de piailler inutilement telle une pomme verte....

Sorrow exécuta quasi instantanément la demande de la Réformatrice. Ce qui valu à Auristelle de sourire cyniquement. Il avait tellement l'habitude des retenues depuis Septembre qu'il était devenu presque trop docile. Par contre, Aspen osa répondre. Le sourire de l'adulte se trnasforma en un rictus des plus cyniques. Elle se pencha sur son bureau, ne prenant même pas la peine de se lever pour rabattre le caquet de cette verte présomptueuse.

«Bien Miss Aspen, puisque vous le désirez tellement... Cette petite réflexion vous vaudra deux semaines complètes de retenues du lundi soir au samedi soir. Bien évidemment, l'accès au terrain de quidditch pour le match de ce week-end vous sera interdit. Maintenant si vous le permettez...La Réformatrice leva sa propre baguette, et d'un moulinet sec, les baguettes des deux jeunes élèves vinrent se poser doucement dans le tiroir gauche de son bureau qu'elle referma rapidement. Veuillez vous asseoir Miss Aspen, et obtempérez rapidement, il serait dommage pour vous que j'allonge votre punition non ? »


Dans un sourire presque amusé, elle envoya la plume et le parchemin sur la table devant son bureau, pour qu'Aspen puisse s'atteler à la tâche. Elle n'avait pas précisé le nombre de lignes... Il fallait simplement que le message entre. Elle se décida alors à s'atteler à sa proche tâche. La plupart des hibous venaient otut droit du ministère anglais de la magie, et quelques unes de collègues envoyés par monts et par vaux dans le monde sorcier. Pfiou... quelle idée avait-elle eu que de dire à ceux-ci que s'ils avaient besoin de conseils, ils pouvaient la joindre ? Mais ils étaient bons aussi, même si elle était la meilleure, elle le savait, et en avait conscience depuis maintenant des années. La plus interessante provenait du collègue posté en Afrique Centrale, les origines de la Réformatrice s'y trouvaient en partie. Quelques graves distensions entre les tribus et avec le gouvernement des lieux. Auristelle poussa un soupir, au moins, l'ancienne équipe postée là-bas était efficace. La Réformatrice prit une plume et un parchemin et rédigea sa réponse, employant le smots appropriés, prenant son temps pour penser aux diverses réactions possible des tribus. Elle arrivait à la moitié de son parchemin lorsqu'elle releva la tête pour regarder les deux punis. Et longuement, elle fixa Aspen. Foi d 'Auristelle, elle la calmerait cette gamine irrespectueuse !!