Solemny Swear
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 Quand les bornes sont dépassée...

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Hi It'sBerlioz Lothringen


Berlioz Lothringen

▌ Rang : Trompeuse sagesse
▌Swears : 336
▌Age : 35
Localisation : Au pays des rêves

Feuille de personnage
▌Notes
:
▌un petit mot
:
▌Relation
:


Quand les bornes sont dépassée... Vide
MessageSujet: Quand les bornes sont dépassée...   Quand les bornes sont dépassée... EmptyDim 14 Fév - 19:12

    Tout était calme dans le dortoir. Pas étonnant, tout le monde devait être dans la grande salle en train de manger. Berlioz était seule dans sa chambre et y faisait les cent pas depuis plus d'une heure. Elle ne décolérait pas et au contraire, elle était de plus en plus énervée. Elle tenait toujours dans sa main le parchemin désormais abimé. Abimé d'avoir été lu et relu un nombre incroyable de fois, abimé d'avoir été chiffonné et jeté avant d'être repris. Elle relut le texte qui y était inscrit une énième fois, elle le connaissait à présent par cœur :

    « Chers élèves de Serdaigle,

    Par la présente, je vous informe que moi, Dolorès Ombrage, ait décidé que jusqu’à nouvel ordre, l’accès au lieu d’étude vous est formellement interdit. Vous serez également chargés de donner des cours individuels aux élèves de Gryffondor. Vous aurez à nouveau accès à l’étude lorsque leur moyenne sera égale à la vôtre.

    D. Ombrage. »


    Non mais pour qui se prenait-elle? Elle savait pertinemment bien que cela ne se produirait jamais. Il y avait de nombreux obstacles à surmonter pour parvenir à ce résultat. Certes, les Serdaigles pourraient en surmonter certains mais quant aux autres embuches... La haine qui séparait la maison des bleus de celle des rouges était immense mais avec un peu de bonne volonté, elle était sûre qu'ils parviendraient à passer outre cela. Mais par contre, les autres bouffons ne pensaient qu'à s'amuser et était plus bêtes qu'une chouette. Comment voulez-vous leur apprendre quoi que ce soit? Surtout qu'avec leur fierté inutile et leur stupidité sans bornes, ils étaient amplement capables de tout faire pour mettre en échec l'aide apportée.

    Berlioz n'en pouvait plus de rester là enfermée dans sa chambre à ruminer. Il fallait agir et elle comptait bien de ne pas se laisser faire. Sortir de l'ombre n'était pas dans ses habitudes mais si elle savait se révolter en toute discrétion, elle devrait pouvoir y parvenir avec tous ses compagnons voués au même sort qu'elle. Elle chiffonna le papier et le balança dans sa corbeille. Elle fut tentée de le récupérer aussi lança-t-elle un sort pour l'enflammer. Elle jeta un dernier regard au papier en train de se consumer et sortit du dortoir d'un pas décidé. Elle traversa de nombreux couloirs sans croiser un seul Serdaigle. Elle commençait à se poser de sérieuses questions lorsqu'elle se rappela que c'était l'heure du diner. Elle prit donc la direction de la Grande Salle.

    Lorsqu'elle y pénétra, elle remarqua l'air lugubre des aînés de sa maison. les plus jeunes semblaient ravis de s'être débarrassés des devoirs et de plus être contraints d'étudier. Ce fut uniquement à ce moment-là qu'elle prit conscience que cet interdit était horrible. Si elle ne pouvait plus accéder à la bibliothèque, comment pourrait-elle progresser encore plus en potions? Comment ferait-elle pour trouver de nouvelles idées de potions? Elle ne savait pas comment survivre sans les livres? Lioz vit son petit monde à elle s'effondrer mais bon la partie n'était pas encore perdue. Elle se dirigea vers la table et se laissa tomber sur le banc. Elle grignota distraitement, plus accaparée par la discussion qui animait toute la table. Elle entendait de nombreuses personnes exprimer leur colère mais aucune ne semblait vouloir s'organiser pour récupérer une vie tranquille. Bee s'exclama à voix plus ou moins basse, tiraillée entre le désir d'être entendue et celui de passer inaperçue :


    -Soit on accepte les directives d'Ombrage et ça ça me désolerait. Soit on se révolte et on met son projet à l'eau. Il nous faut trouver un moyen rapide de retrouver notre vie calme et tranquille.

    Elle était persuadée que personne ne l'avait entendue et choisit d'assister au spectacle de la colère des bleus en silence, esparant secrètement qu'ils décideraient de se rebeller en nombre. En tout cas, elle ne se laisserait pas faire... Ombrage devrait se montrer encore plus vigilante par rapport à ce qu'elle allait avaler à l'avenir. Fois de Lothringen, sa vengeance serait assez terrible et hilarante...
Revenir en haut Aller en bas
Hi It'sElenor B. Moore


Elenor B. Moore

▌ Rang : Agitée du bocal
▌Swears : 137
▌Age : 31

Feuille de personnage
▌Notes
:
▌un petit mot
:
▌Relation
:


Quand les bornes sont dépassée... Vide
MessageSujet: Re: Quand les bornes sont dépassée...   Quand les bornes sont dépassée... EmptyMer 3 Mar - 17:14



    Journée terminé, merci merlin et bonne année. Clac. La porte de la salle de colle était refermée pour ce soir, Elé lui avait presque dit à demain. Il était temps de se détendre, de prendre du bon temps, de se rhabiller. Ouais, elle avait mal à la main à cause des lignes qu'elle avait copiées, ouais elle en avait eu plein le cul aujourd'hui, elle avait assisté à tout les cours, avec une bonne volonté hors du commun, et les profs les uns après les autres n'avaient rien trouvé de mieux que de la rabaisser plus bas que terre. Alors que merde, elle avait au moins le mérite d'arriver de participer, et de savoir de quoi elle parlait en plus. Elenor n'était peut être pas une élève sérieuse, elle ne travaillait peut être pas des masses, et elle ne lisait jamais un livre jusqu'à la fin. Mais des livres au moins elle en lisait et lorsqu'elle arrivait en cours elle avait des trucs à raconter, et c'était rarement stupide (même si elle ajoutais parfois quelques idioties sauce Elé au milieu). Mais merde, c'était maintenant finit.

    Première destination de sa joyeuse soirée : Les toilettes, et ce bien évidement pour pisser, n'ayons pas peur des mots, deux heures de colle que notre rouquine se retenait. Sauf que lorsqu'elle ressortit des toilettes, au lieu d'être orné d'un sourire satisfait, son visage était décomposé, elle tenait à la main un tract rosâtre sur lequel étaient écrits quelques mots. Tract qu'elle avait trouvé sur la porte des toilettes. Elé n'avait même pas refermé la ceinture qui tenait le bas de son uniforme de garçon, un pantalon noir droit, et légèrement large qu'elle portait taille basse . Elle se mit à courir en direction de sa salle commune, tenant d'une main le tract, de l'autre son pantalon qui descendait à la limite de l'indécence. Elle bouscula quelques personnes sur son passage, qui se retournèrent avec cet habituel air désespéré sur le visage. Lorsqu'Elé courrait comme ça, les élèves s'attendaient toujours à une crise Elé. Une crise Elé c'était une crise ou Mlle Moore se mettait à crier partout des choses insensées, genre « les œufs mayo vont nous envahir ». Bref, cela faisait rire certains élèves, d'autres pas. Lena, elle, ça la faisait marrer. Mais aujourd'hui elle ne ferait pas de crise Elé, elle arriva dans la salle commune des Serdaigle mais n'y trouvas personne, sauf un première année qui révisait gentiment sa leçon.

    '' Ils sont où tout les autres ? Ils se sont suicidés c'est ça ? Ils ont eu les pétoches ? Ils ont tué Ombrage ? ''

    Elénor faisait peur, y avait pas à dire. Elle s'approcha du garçon, retira le livre qu'il avait sous les yeux pour l'obliger à lui répondre :

    '' Heu. C'est l'heure du repas... Je penses qu'ils mangent. ''

    Elé colla son tract sous les yeux du gamin en criant :

    '' Ils mangent ?! Ils mangent alors que c'est la fin du monde ?!!! T'as pas lu ça grosse tête ?! ''

    Elé fourra son tract dans la poche de son pantalon et courut hors de la salle commune, rattachant en chemin sa ceinture. Puis elle se dirigea vers la grande salle, descendit les escaliers quatre à quatre jusqu'au rez-de-chaussé. Oui ça l'emmerdait oui. Par principe simplement. Elle pouvait se passer de la bibliothèque pendant quelques temps, elle n'en crèverait pas, elle en portait pas les lions dans son cœur et ça l'emmerdait de leur apprendre quoi que ce soit. Mais par principe, Ombrage n'avait pas le droit de faire ça. Ils n'avaient pas le droit parce que c'était contraire à la pédagogie. C'était totalement illégitime, abérant, choquant, révoltant. Et ce vieux fou de dirlot qui faisait rien ! Mais c'était surtout une occasion parfaite de botter le cul aux inactif et de les faire se rebeller. Elenor arriva en trombe dans la grande salle et se mit en bout de table, posant le tract sur un plat de tarte à la citrouille, regardant tout les Serdaigle du haut de son mètre soixante, essoufflée, au moment ou la dernière phrase de Berlioz restait en suspend dans l'atmosphère :

    '' Il nous faut trouver un moyen rapide de retrouver notre vie calme et tranquille. ''

    '' Si même Berbante est prête à faire quelque chose alors faut vraiment se bouger le trou de balle.''

    Fit-elle après avoir reprit son souffle, affichant un mince sourire. Oui ça c'était l'arme secrète d'Elé : le smile même en période de crise.


Dernière édition par Elenor B. Moore le Mar 16 Mar - 21:31, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Hi It'sLawlett Halley Prewett


Lawlett Halley Prewett

▌ Rang : Caramiam's Addicct
▌Swears : 127

Feuille de personnage
▌Notes
:
▌un petit mot
:
▌Relation
:


Quand les bornes sont dépassée... Vide
MessageSujet: Re: Quand les bornes sont dépassée...   Quand les bornes sont dépassée... EmptyJeu 11 Mar - 19:49

      « Chers élèves de Serdaigle,

      Par la présente, je vous informe que moi, Dolorès Ombrage, ait décidé que jusqu’à nouvel ordre, l’accès au lieu d’étude vous est formellement interdit. Vous serez également chargés de donner des cours individuels aux élèves de Gryffondor. Vous aurez à nouveau accès à l’étude lorsque leur moyenne sera égale à la vôtre.

      D. Ombrage. »



    Un ourson en sucre coincé entre ses lèvres, le nez froncé, le regard cerné et les cheveux hirsutes, lawlett, Préfet des Serdaigles, lisait avec attention et soin le minuscule bout de parchemin qui signait pratiquement l'arrêt de mort de nombres de ses camarades. Les "lieux d'étude" étaient bien plus que de simples salles poussiéreuses, encombrées de livres, où l'on entendait une mouche éternuer. A bien y réfléchir, cela revenait à interdire à Lawlett de s'aventurer dans les cuisines. Tout simplement inenvisageable.
    D'un coup sec de dents, il décapita le petit ours faisant tomber le corps de sucre dans le creux de sa main. Mâchouillant consciencieusement la petite tête, il roula soigneusement le parchemin entre ses longs doigts et le glissa dans sa poche. Ombrage ne brillait pas nécessairement par ses talents de stratège. Si l'Inquisition devait "soumettre" une bande d'ados, ce n'était pas à coups de bâtons qu'elle allait y arriver. Et puis, l'histoire l'avait prouvée à de nombreuses reprises...dès qu'une communauté se sentait opprimée, lesée, violée, elle réagissait dans l'ombre. Il ne faisait aucun doute que les Bleus allaient se soulever. Et une révolte bleuesque ne se faisait pas à grands renforts de sortilèges crépitants dans les couloirs.
    D'un pas lent, les épaules voûtées, L quitta la salle commune de sa Maison. Quelques élèves tentèrent de l'arrêter, d'autres essayèrent de lui soutirer une quelconque information, certains le bousculèrent ou lui reprochèrent la décision d'Ombrage. Mais s'en prendre verbalement comme physiquement à Law s'avérait être aussi intéressant que shooter dans un coussin. Il était aussi mou et passif. L'heure du repas approchait et son estomac forçait sa cervelle à se mettre en stand bye jusqu'à ce qu'il soit rassasié.

    Parvenu à la Grande Salle, Lawlett remarqua qu'il n'était pas le seul de sa Maison à être en avance. A voir la mine déconfite de certains de ses camarades, la nouvelle avait dû se répandre comme un traînée de poudre. Les premières années avaient déjà la morve au nez et les yeux remplis de larmes à l'idée de devoir donner des cours aux vilains Gryffondors. Les plus âgés affichaient une mine renfrognée n'augurant rien de bon. Les traits fermés, le regard vitreux, L se dirigea vers sa place et posa le front sur le bord de la table attendant que la nourriture apparaisse.
    Enfin les "pop" tant attendus se firent entendre. L redressa la tête et commença à ingurgiter les mets qui apparaissaient. Son attitude à table étonnait encore les premières années qui le regardaient avec des yeux ronds. Comment un si petit corps pouvait s'empiffrer de tant de choses? Les paroles de Berlioz atteignirent son oreille. La fourchette en suspens, le regard sombre de L se posa sur la jeune femme.

    Soit on accepte les directives d'Ombrage et ça ça me désolerait. Soit on se révolte et on met son projet à l'eau. Il nous faut trouver un moyen rapide de retrouver notre vie calme et tranquille.

    Elenor répondit aussitôt.

    Si même Berbante est prête à faire quelque chose alors faut vraiment se bouger le trou de balle.

    Lawlett laissa les autres Serdaigles murmurer entre eux et ruminer leur vengeance/rancoeur/colère/frustration. Attrapant une cuisse de poulet rôtie qui lui passait sous le nez, le Préfet leva lentement la tête vers Elenor avant de fixer Berlioz.

    Je ne pense pas que qui que ce soit de notre Maison accepte ce genre d'ordres. De même, je crois qu'Ombrage a pris ses prédispositions pour éviter que les parents les plus influents osent élever la voix contre cette "motion". Trouver un moyen rapide? Je ne suis pas pour cette solution. Il ne faut pas sous-estimer notre adversaire aussi ineptes que soient ses décisions. Lawlett mordit rageusement dans sa cuisse de poulet. Plusieurs solutions s'offraient à eux...passer en force à la bibliothèque était risquer les retenues ou pire l'exclusion. Aider les Gryffondors risquait de filer de l'urticaire aux Serdaigles investis dans la lutte des Maisons. Se soumettre complètement était accepter tacitement l'odieux chantage. Et il était impossible que tous les Bleus osent faire baisser leurs résultats pour arriver au niveau des Gryffondors. Quelqu'un a une idée? Même stupide?
Revenir en haut Aller en bas
Hi It'sContenu sponsorisé





Quand les bornes sont dépassée... Vide
MessageSujet: Re: Quand les bornes sont dépassée...   Quand les bornes sont dépassée... Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Quand les bornes sont dépassée...

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Solemny Swear :: Hogwarts :: Le rez de chaussée :: La Grande Salle-
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forumactif.com