Solemny Swear
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 Je ne suis pas le mal... (PV Berlioz, RP un peu gorre, âmes sensibles s'abstenir...))

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Hi It'sDrusilla Lätvalla


Drusilla Lätvalla

▌ Rang : Dangeureuse psychopathe.
▌Swears : 83
▌Age : 35
Localisation : Sciez, Haute-Savoie

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Je ne suis pas le mal... (PV Berlioz, RP un peu gorre, âmes sensibles s'abstenir...)) Vide
MessageSujet: Je ne suis pas le mal... (PV Berlioz, RP un peu gorre, âmes sensibles s'abstenir...))   Je ne suis pas le mal... (PV Berlioz, RP un peu gorre, âmes sensibles s'abstenir...)) EmptySam 6 Fév - 17:00

" Je ne suis pas le mal, c'est le mal qui est en moi. Je m'appelle Drusilla, Drusilla Latvälla. J'ai dix-sept ans. Dix-sept ans de cauchemar, dix-sept ans de haine, de vie gâchée. Je suis née en Norvège a l'abri de tous regard,
loin de toute vie humaine. Je ne suis pas le mal, c'est le mal qui est en moi. Cette phrase je me la répète, chaque minute je me convint, et ceux, depuis la mort d'un monstre. Lui était le mal. C'est lui qui la mit en moi. Coup après coup, torture après torture. Petit à petit, goûte a goûte le mal s'installe en moi, coule dans mes veines tel un poison. Je ne suis pas le mal, c'est le mal qui est en moi. Je n'ai rien fais, rien de mal, ni de mauvais. Non je n'ai pas tuée. Non je ne suis pas un monstre. Non je ne suis pas le mal! Je ne suis ni mauvaise ni haineuse. Je le refuse! Je suis humaine! Cette idée me rends folle, j'étouffe! Je revois son visage, je peux encore sentir la puissance de ses coups, non! Je ne l'ai pas tuée, ce n'est pas moi! Je ne suis pas le mal, c'est le mal qui est en moi..."

Sa main tremble, elle pleure. De haine, de dégout. Elle a honte d'elle même, se morfond. Ne comprend pas ce qu'elle a fait, ni ce qu'elle est devenue. Pouvez-vous vous mettre a sa place une minute? Une seul seconde peut-être? Avez-vous déjà reçut des coups? La perte précipité d'une mère sadique, perfide peut être? Non, elle ne le croit pas. Elle hurle de l'intérieur, nul ne peut l'écouter. Elle a mal. Elle écrit sa peine, sa douleur. Elle trempe sa plume dans l'encrier, s'essuie les larmes, elle continue.

" Je ne suis pas le mal, c'est le mal qui est en moi. Hadès délivre moi de cet enfer, Cerbère dévore moi a l'entrée du Styx, Athéna donne moi le coup de
grâce. Par les Dieux j'ai mal! Qui est cet être qui c'est emparé de moi? Pourquoi? Je peux encore sentir le fouet claquer sur mon dos, la sensation du bâton faisant craquer mes os, me brisant de plus en plus. Je peux encore entendre mes hurlements. Mes cris de supplice, le priant d'arrêter. Will aide moi! Non, Will est partit. Partit depuis longtemps. Le monstre la aidé a fuir. Je suis seule. Seule dans ce monde, j'ai peur, je tremble, j'ai froid. Je peux sentir la vie que je retire, jouir de son dernier souffle. J'aime cela. Retirer la vie, le voir a ma merci. J'aime tuer...Non!"

Un hurlement retentit dans la chambre. Elle hurle. Un cri a en glacer le
sang. Elle se mord les lèvres. Une goûte de sang coule sur le parchemin, elle n'en peut plus. Elle réclame sa vengeance. Cette douce amertume la pousse a devenir le monstre qu'elle est devenue. Elle se bascule, d'avant en arrière, ce tenant la tête entre ses mains, tel une autiste. Elle n'en peut plus. Elle brise un verre, le lance a l'autre bout de la chambre, fait les cents pas. Pleure, pleure toujours.

*Je ne suis pas le mal, je ne suis pas le mal, je ne suis pas le mal! Samael non! Pitié! Je ne l'ai pas fait exprès, non! Je ne suis pas le mal, je ne suis pas le mal, je ne suis pas le mal!*


Elle tremble, pleure. Son visage est trempé de larmes, de sueur. Elle
s'arrache les cheveux, n'arrive pas a ce calmer. Qu'a-t-elle fait? Elle revoit ce visage. Il n'avait que quatorze ans. Comment s'appelait il? Elle l'ignore, ou plutôt, l'a oublié. Pourquoi lui? Qu'avait elle fait? Elle revoit le petit corps frêle trembler entre ses mains, la suppliant du regard. Ce jeune petit garçon. Elle l'avait tuée, et en avait jouit. Maintenant elle se morfond, regrette. Qu'a-t-elle fait? Elle n'en peut plus. Elle doit ce punir. Elle le doit. Elle attrape sa baguette, la pointe sur son poignet, a l'endroit même ou ce trouve les veines. Elle pleure, tremble, mais articule clairement la formule. Ô oui, elle l'a bien méritée.



  • " Sectumsempra"

Alors une entaille se fait au niveau de son poignet, laissant place a un
filet de sang. Elle sert les dents, ne doit pas crier. Plus elle cri, plus Samael la punit. Elle ne doit pas. Elle pleure sans bruit. Elle a mal. Seul les larmes expriment ce qu'elle ressent.Tuer ne peut être un plaisir si l'être a en lui une part d'humanité. Elle sert le poing, le sang coule de plus bel.



  • "Sectumsempra, Sectumsempra!"

Deux, trois, quatre entailles peut être. Elle l'ignore, ne les voit plus. Son
bras est rouge, rouge de sang. Elle a mal. Elle lance sa baguette a l'autre bout de la chambre. Si seulement on la voyait. Que penserait on d'elle? Elle qui se donne l'image d'une fille sympathique, souriante. Il ne faut pas que l'on sache. Personne ne doit savoir qui elle est, ce qu'elle est. Elle pleure de douleur, s'essuie le sang a l'aide d'un vieux T-shirt. Elle a mal, beaucoup trop mal. Il ne faut pas que l'on sache. Elle enferme son journal dans un coffre bien fermé, puis, le bras enroulé dans le tissus, dissimulé sous sa veste, elle prend la sortie.

Dehors pas un bruit, pas une mouche, le néant. Ou sont tous les élèves? Pourquoi un tel sentiment s'abat sur elle? Qu'a-t-elle fait? Personne. Elle en profite, elle pleure, pleure pleure encore. Le soleil est au beau fixe a l'extérieur, mais pour elle, dans son monde, il pleut, il fait froid, le ciel est gris et dépourvu d'oiseaux. Dans son monde a elle, le son du rire, la vue d'un sourire, le goût d'un baisé sucré n'existe pas. Dans son monde a elle il n'y a place que pour les pleures, les cris et quelques goûtes de sang. Elle revint a elle, le couloir est vide. A sa gauche, une porte. Sans même réfléchir a ce qui ce peut y trouver, elle entre. Personne. Elle pleure. Elle fouille dans sa poche a la recherche d'un mouchoir. A la place, elle y trouve une photo. Un jeune homme, souriant. Quatorze ans. Elle ne le connaissait pas. Elle l'avait croisé une fois, lors de ses moments de folies. Ses yeux s'écarquillent. Qu'avait elle fait? Derrière la photo ce trouve le nom d'Aurelien Shaïn. Elle revoit son visage, ses propre mains étrangler le pauvre enfant. Oui, ce n'était qu'un gosse! Elle pleure de plus bel. En colère contre elle même. Qu'avait elle fait? Elle déchire l'image en mille morceaux. En colère plus que jamais, elle s'assit sur la première chaise venue.

Qu'a-t-elle fait? Elle est le mal. TU es le mal! Non! Elle retire sa veste, le T-shirt. Son bras saigne encore, encore, encore. Pleure, regrette! Monstre!...Non! Elle veut stopper l'hémorragie. Sa baguette. Ou est elle? Restée dans sa chambre. Elle donne un coup sur la table. Lentement, elle se vide de son sang. Implore Hadès de la laisser tranquille. Elle entoure son bras dans le bout de tissus. Imbibé de sang, le garrot ne sert plus a rien.
Elle a peur, regrette. Il ne faut pas que l'on sache. Le sang coule sur la table. Elle l'essuie a l'aide du tissus trempé du liquide rouge. Il ne part pas, s'estompe a peine. Cela l'énerve. Elle pleure, tremble. Il ne faut pas que l'on sache, qu'ils savent. Elle respire, ce calme. Essaye de se détendre, de trouver une solution. Elle fouille dans les tiroirs du bureaux, les armoires. Elle trouve un vieux lambeaux, comme par un miracle, remercie Hadès de la délivrer enfin. Le tissus prend vite la couleur rouge sang, mais l'arrête de couler. Elle s'assit. Pleure. Son cœur ralentit, elle se calme. Elle reste la, durant des minutes entière. A l'extérieur, elle écoute le chant des oiseaux, pense a Théandras. Son chient l'attends dans sa chambre.

Seul les larmes ne cesse de couler. La douleur est toujours aussi présente, si pesante. Son bras ne saigne plus. Elle retire le tissus rouge. Quatre grandes entailles sont bien présente sur son bras brulant par la douleur. Un flash.Son corps tremble de nouveaux. Elle pleure encore. Qu'a-t-elle fait? Paniquée, elle sent une présence derrière elle. Un être effrayait du spectacle qui viens de ce dérouler devant ses yeux. Elle se retourne alors, et croise le regard prit de panique. Il ne faut pas qu'il sache. Paniquée, dans un sanglot, elle pose son regard noir dans les yeux de la personne. Il ne doit pas savoir...


Dernière édition par Drusilla Lätvalla le Ven 26 Fév - 16:44, édité 1 fois
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Hi It'sBerlioz Lothringen


Berlioz Lothringen

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MessageSujet: Re: Je ne suis pas le mal... (PV Berlioz, RP un peu gorre, âmes sensibles s'abstenir...))   Je ne suis pas le mal... (PV Berlioz, RP un peu gorre, âmes sensibles s'abstenir...)) EmptyDim 14 Fév - 18:27

Spoiler:

    Berlioz s'était allongée dans son lit quelques heures plus tôt. Elle n'avait pas eu une journée des plus agréables et aussi, elle avait opté pour la fuite, fuite vers son oreiller qui pourrait recevoir ses larmes, fuite vers le sommeil porteur d'oubli, fuite vers les rêves qui savent ré-illuminer une vie. Mais pourquoi donc la demoiselle s'était sentie aussi abattue me direz-vous? Tout simplement à cause de la fatigue et de l'indifférence des autres. Elle avait cru parvenir à s'éloigner de son image de fantôme mais rien n'y avait fait, les doigts continuaient à se pointer sur son passage. Elle voyait les sourires moqueurs, entendait leur ton railleur, craignait l'insulte qui finirait par tomber. Rie n'était venu ou peut-être que si mais alors, elle ne s'en était pas rendue compte. Elle avait tenté d'oublier ce passé d'ignorance si douloureux, qui l'avait fait souffrir pendant tant de temps. Oh Dieu qu'elle avait pu maudire tous ces visages hostiles mais toujours en silence. Sa voix ne s'était jamais montrée cassante, coupante, tranchante comme de la glace. Jamais, elle n'avait osé leur montrer qui elle était. Pourquoi? Par peur, peur de perdre la face, peur de se laisser atteindre trop profondément, peur de ne pouvoir faire marche arrière. Elle avait appris à noyer ses sentiments, ses doutes, ses peurs dans un écran de fumée. Ce brouillard qui une fois de plus avait pris possession d'elle, simple instinct de survie.

    Quoiqu'il en soit, elle avait sentie des blessures se rouvrir en elle. Elle les croyait cicatrisées mais tout n'avait été que chimère. La force et l'indépendance qu'elle affichait au delà de sa grande discrétion n'était qu'apparence. Elle restait cet être fragile qu'un rien pouvait ébranler. Elle se maudissait d'être si faible et les sans qu'elle ne s'en rende compte, les larmes avaient coulés sur ses joues. Elle s'en était d'autant plus voulue mais n'avait pu lutter contre le flot de tristesse qui l'avait envahie. Elle ne savait pas très bien à quel moment elle avait sombré dans le sommeil. Epuisée, attristée, seul lui pourrait panser ses fêlures et lui permettre de se montrer au mieux de sa forme le lendemain. Un bon repos réparateur et hop plus rien n'y paraitrait.

    Cependant, rien ne se passait comme elle l'aurait voulu. Le sommeil dans lequel elle était tombée était lourd et agité. Comme à chaque fois que quelque chose lui faisait du mal, elle se rappelait ces sombres souvenirs. Souvenirs qui justifiaient qu'elle endure la souffrance d l'invisibilité. Elle avait fait du mal à ses proches et il fallait qu'elle paie un peu de sa personne pour réparer la tristesse qu'elle leur avait causée. Beaucoup se seraient demandés comment elle, si douce, aurait pu causer le moindre tort à quiconque. Si cette question avait franchi leurs lèvres closes, elle aurait répondu simplement et honnêtement qu'elle avait blessé sa famille. Elle s'était montrée d'une extrême cruauté envers ses parents et sa sœur. Tant de rancœurs accumulées qui avaient du sortir. Elle avait été très dure dans le choix de ses mots pour leur dire qu'elle ne supportait plus d'être toujours la deuxième, toujours au second plan. Quoiqu'il en soit, elle se disait qu'un peu de souffrance supplémentaire atténuerait la leur et amoindrirait ainsi leur colère. Cependant, ses rêves lui renvoyaient sans cesse les images de la dispute et des scénarios tous plus chaotiques les uns que les autres du déroulement des retrouvailles.

    Berlioz se réveilla brutalement. Son visage était en sueur et ses cheveux humides, elle les sentait collés à sa peau. Elle passa la main dedans pour se donner une contenance et remarqua qu'ils étaient en bataille et emmêlés. Elle soupira et se leva les jambes chancelantes. Elle se rendit à la salle-de-bain afin de se donner un visage plus humain, moins épouvanté. Lorsqu'elle ressort, plus aucune trace du chaos qui l'habite. Elle décide d'aller se dégourdir les jambes, trouver un paysage moins solitaire où elle pourra enter de revenir à de meilleurs sentiments à son égard.


    Au fil de ses pas, son humeur ne semblait pas vraiment s'améliorer et cela commençait à sérieusement lui taper sur le système. Elle serra instinctivement les poings et se mordilla la lèvre. Elle sentit les larmes poindre à nouveau au bord de ses yeux quand le souvenir d'une chanson lui vint à l'esprit. Elle sentit la mélodie en elle avant de vraiment l'entendre. Elle devina les paroles avant de vraiment s'en rappeler. Elle anticipa le vent apaisant en elle avant de réellement se sentir plus détendue. Au fond, elle se trompait sur elle-même et sur les autres et parfois un tout petit rien ramenait à la raison, ici ce fut cette chanson. Elle se murmura les paroles pour elle-même.

    Beaucoup de mes amis sont venus des nuages
    Avec soleil et pluie comme simple bagage
    Ils ont fait la saison des amitiés sincères
    La plus belle saison des quatre de la terre


    Aspen avait débarqué dans sa vie de façon surprenante il y a maintenant deux ans. Elle lui avait une proposition tellement surprenante que Berlioz avait cru qu'elle se moquait d'elle. Le refus avait été sa première réaction car l'on se floutait déjà bien assez de sa gueule. Cependant, elle avait fini par se laisser fléchir devant cette offre répétée. Cela avait été sa meilleure décision dans sa vie bien sombre. Elle avait enfin rencontré d'autres personnes et put se lier à elles. La lumière était entrée dans sa vie à flot et elle avait enfin pu sortir de l'obscurité. Elle se sentait enfin importante, utile. Faire les 400 coups avait quelque chose de réjouissant, d'attractif et elle avait enfin une place dans l'univers de Poudlard.

    Ils ont cette douceur des plus beaux paysages
    Et la fidélité des oiseaux de passage.
    Dans leur cœur est gravée une infinie tendresse
    Mais parfois dans leurs yeux se glisse la tristesse!!

    Certes, il restait de la tristesse au fond d'elle. Tout n'avait pas toujours été facile. Elle avait eu des difficultés à se lier aux deux dernières maraudeuses mais elle avait fini par y parvenir. Au fond, marauder n'empêchait pas les demoiselles de parfois se laisser abattre mais en général, elle parvenait à remonter la barre. La douceur et la conscience d'être un noyau uni les réconfortait mieux que toute autre chose et c'était ainsi que s'écoulait la vie de Lioz depuis deux ans. Elle avait réussi à former un groupe avec quelques uns, à briser quelque peu sa solitude.

    Alors ils viennent se chauffer chez moi
    Et toi aussi tu viendras


    Dans les coups durs, elles avaient su se serrer les coudes. L'arrivée d'Ombrage avait corsé leur passe temps et elles avaient bien cru devoir y renoncer. Elles avaient su triompher de l'adversité en mettant au point des plans de plus en plus secrets. Cela avait entraînée n regain de passion chez les 5 jeunes femmes et elles avaient pris plaisir à jouer avec le feu, à manquer de se faire pincer. Mais elles restaient toujours unies et insaisissables. Bee sourit à ces souvenirs.

    Tu pourras repartir au fin fond des nuages
    Et de nouveau sourire à bien d’autres visages
    Donner autour de toi un peu de ta tendresse
    Lorsqu'un autre voudra te cacher sa tristesse.

    Certes, il se pourrait qu'elles finissent par se séparer mais elle avait tiré une grande richesse de cette rencontre. Elle avait appris à faire confiance aux autres. Elle se sentait maintenant assez grande pour pouvoir aller vers les gens, se lier à eux. Et la tristesse des autres avaient pris une autre dimension chez elle. Elle ne se sentirait désormais plis obligée d'être spectatrice mais elle pourrait s'approcher, proposer une oreille attentive, écouter en silence. Elle trouverait les mots qui réconfortent, qui allègent le poids de l'existence. C'était un peu ce qui les avait réunis avec Raphaël. Il avait besoin de parler et elle avait su être présente.

    Comme l'on ne sait pas ce que la vie nous donne
    Qu'il se peut qu'à mon tour je ne sois plus personne.
    S'il me reste un ami qui vraiment me comprenne
    J'oublierai à la fois mes larmes et mes peines

    Berlioz ne craignait plus la solitude car elle savait qu'elle pouvait intéresser les gens. Sans s'en rendre compte, le sourire était revenu sur son visage et ce qui lui oppressait le cœur s'était envolé. Lioz s'arrête brusquement devant une porte. Elle entend des larmes à l'intérieur. Bee ne sait que penser, ni que faire. Elle entre discrètement et l'horreur lui coupe le souffle. Elle voit cette fille, le sang, les cicatrices sur ses bras. Berlioz a peur de deviner ce qu'elle a fait, elle a peur. Peur non pas de la demoiselle, mais pour la demoiselle, pour la douleur qui doit l'avoir poussée à un tel acte. Elle n'ose plus faire un geste. Tout à coup, le regard sombre se pose sur elle. Berlioz ne sait pas quel courage la porte près de la jeune femme mais elle est à présent devant elle. Bee s'agenouille devant elle et la serre doucement dans ses bras avant de dire à voix basse :

    -Ne me menace pas pour t'assurer mon silence. Je ne dirais rien... Mais stp calme-toi, si tu veux, explique-moi pourquoi tu t'es fait ça? Quelle douleur caches-tu en toi?

    Berlioz ne dit pas un moment de plus, elle resta comme ça, laissant la demoiselle libre de la repousser. Elle retenait sa respiration presque malgré elle.
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MessageSujet: Re: Je ne suis pas le mal... (PV Berlioz, RP un peu gorre, âmes sensibles s'abstenir...))   Je ne suis pas le mal... (PV Berlioz, RP un peu gorre, âmes sensibles s'abstenir...)) EmptyVen 26 Fév - 19:45



** Su tu m’approche je te bute… Reste là, ne bouge pas. Non, fais pas ça. Ce n’est pas le moment… Que me veux tu putain, laisse moi tranquille. Ne m’approche pas… Je t’en supplie…**

Trop tard. Elle venait de la prendre dans ses bras, et essayait déjà de la consoler. Comment pouvait on essayer de consoler une fille comme elle? Était-ce vraiment possible? Elle ne voulait pas pleurer sur son épaule, n’avait pas envie de se faire plaindre, mais elle n’avait pas non plus envie de la renvoyer sur les roses, et de lui faire mal. Elle mit un certain temps a reconnaitre la fille timide qui lui donnait des cours supplémentaire. Berlioz. Que devait elle faire maintenant? Rester fidèle a elle-même et la repousser, ou rester la, sans même en avoir vraiment envie? Elle ne voulait pas s’expliquer, n’en avait pas envie, ne devait pas. Elle ne pouvait pas faire ça. Dire que l’on venait de tuer quelqu’un c’était s’envoyer sois même a la potence. Alors que devait elle faire? Elle ne savait plus.

Elle se voyait déjà l’étrangler, lui enfoncer sa dague bien au fond de ses entrailles… Elle ne devait pas…Elle la repoussa violement sans même sans rendre compte. A vrai dire, tomber sur elle dans un tel moment n’était pas vraiment une bonne choses. Lorsqu’elle ne se contrôler pas, elle ne savait pas elle-même comment elle réagirait. Elle alla sa refugier dans un coin de la salle, posant ses yeux larmoyant dans ceux de Berlioz. Cette fille avait l’aire si gentille. Peut être apeurée, mais elle avait vraiment l’aire de vouloir l’aider. Si seulement elle savait que c’était impossible. Un peu comme Nelio qui voulait sans arrêt vouloir l’aider, essayer sans relâche de comprendre comment une fille comme elle pouvait ressentir tant de haine. La comprendre, personne ne pouvait. Personne. Sauf peut être Liam, mais encore. C’était presque impossible. Ce mettre dans la tête d’un psychopathe. Pourriez-vous essayer vous-même? Tout ceci est presque impossible. Elle n’était pas schizophrène, mais ne contrôler pas non plus ses pulsions. Toute ses choses qui en elle lui disait qu’elle devait haïr tel ou tel personnes. Voir presque le monde entier.

Ce n’était pas possible, alors comment vouloir l’aider? Seul dans la pénombre du coin de la pièce, elle laissa couler les quelques larmes qui lui restait. Elle c’était totalement replié sur elle-même, Voulant a tout pris oublier, rester seule, ce cacher, ne rien dire, ne rien avouer. Juste rester assise dans ce coin, attendre le calme revienne après la tempête. Elle aurait aimer pouvoir lui dire, mais ne pouvait. Il ne fallait pas que les gens sache. Cela tuerait son père. Lui si parfait. Lui le grand protecteur du bien. Comment réagirait il s’il savait vraiment qui était sa fille, ce qu’elle faisait, et ce qu’elle avait fait. Elle était folle. Et refusait de l’avouer, mais le savait. Cette voix qui refusait de ce taire dans sa tête, cette voix qui lui chantait toute ses misères, cette voix qui la forçait a faire ce qu’elle faisait. Comment pouvait on être un tel monstre? Elle aurait aimer parler, mais ne pouvait trouver la force. Aucun son, aucun mot ne sortait de sa bouche. Rien, le néant. Elle replia encore plus ses genoux sur elle-même, posant sa tête sur ceux-ci et continua de pleurer, loin des bras de Berlioz. Elle ne pouvait l’approcher, elle ne pouvait lui faire du mal. Elle prit une grande inspiration, et quelques mots faible sortirent enfin de sa bouche.

  • « Je ne veux pas te faire du mal. Je ne veux pas… Mais je ne peux pas t’expliquer. Tu prendrais peur. Il y a des choses qui doivent rester secrète. Ne pas chercher qui je suis ni ce qui m’arrive. Ne pas essayer de me comprendre. Cela serait de la folie. Il ne faut pas rentrer dans ma tête. Il ne faut pas tenter de m’aider. Tu ne doit pas savoir. Tu ne devrait même pas être la. J’en peux plus que les gens me regarde avec une telle compassions dans les yeux. Ils ne peuvent pas comprendre. Ou que non ils ne peuvent pas comprendre. »


Elle se releva et ce mit a faire les cents pas dans la pièce. Comme une autiste, la tête dans ses mains. Elle répéta sans cesse ces mots « je ne suis pas la mal », ou encore « ce n’est pas ma faute ». Tout ce qu’elle était, elle ne l’avait pas voulue, et refusait de l’accepter. Il était durs de ne pas prendre peur en la voyant dans de tels états. Chez elle, c’était presque habituel. Elle avait l’habitude de ressentir ce sentiment de culpabilité. Celle qui la rongeait a chaque instant. C’était bien cela qui la rendait complètement folle. La culpabilité. Cette putain de chose qui entrait dans sa tête et refusait d’en sortir. Elle devenait complètement folle, voyant la mort partout, voulant éventer quiconque eu point de leurs faire déguster le gout élastique de leurs propres intestins. Leurs ouvrir la cage thoracique pour leurs faire tomber leurs entrailles. Les voir souffrir, hurler. Cette même voix qui lui faisait mal a la tête, cette choses horrible qui portait comme nom le sadisme. NON!

Ses joue détrempées de larmes, elle s’effondra sur le sol. Comment pouvait on être un tel monstre? Pourquoi elle? Elle pleurait, pleurait, pleurait encore. Qu’avait elle fait? Comment pouvait elle faire des choses pareilles? Ne pouvait on pas la laisser tranquille pour une fois? Elle voulait tant arrêter de voir la mort partout, le mal. Comment pouvait elle imaginer tout ces corps éventrer, martyriser, immolée. Tout ce massacre qu’elle imaginait, tant de sang, tant de haine, de hurlements. Mais que faisait elle? Comment pouvait elle imaginer un seul instant le corps de Berlioz, cette pauvre fille allonger sur le sol, la carotide ouverte, tout ce sang étendus sur le sol. Que faisait elle? Elle ne s’entendit même pas hurler avec de telle images. Elle était comme possédé par une chose immonde. Trop de massacre pour quiconque. Comment faisait elle pour vivre avec? Pourquoi ne lui avait on pas donner le choix de rester en paix? Elle ne pouvait comprendre. Ces hurlement qui pourrait faire frissonner quiconque étaient ils vraiment réel? Elle voulait ce réveiller de ce cauchemar. Ce ne pouvait être réelle. Elle n’était pas seule, alors pourquoi craquer maintenant? Pourquoi ne pas ce réfugier au creux de ses bras, et ce calmer, ce consoler et trouver un peu de chaleur? C’était trop demander? Pourquoi était elle si différente. Pourquoi ne voyait elle pas les choses comme tout le monde? Les larmes ce changèrent en suffocations, les suffocations en cris, les cris en hurlement. Elle s’en arracher les cheveux. Elle était en train de craquer. Elle était folle! Elle ce releva encore, sa mit a frapper contre le murs, hurlant des « pourquoi » a tout rompre. Ne pouvait elle pas être tranquille? Ses bras se remirent a saigner, elle pleura encore de plus belle. Le sang coula le long du mur jusqu’au sol. Était elle vraiment en enfer?

Elle préféra se faire du mal a elle, plutôt qu’a la jeune fille qui ce trouvait a ses côtés. Jamais elle n’oserait la toucher, elle en avait assai fait. La plais s’ouvrit de plus belle, elle était en train de ce vider de son sang mais ignora tout cela. Elle était comme une junkie qui n’avait pas eu sa dose d’héroïne. Sa robe commençait a prendre la couleur de son sang. Les images qui ce déroulait devant les yeux de Berlioz aurait du la terrifier, mais elle n’osait même pas la regarder pour voir dans quelle état elle devait ce trouver. Par flash elle continuait de voir des choses horrible défiler devant elle. Cassandre souffrant le martyre, affliger par le coup de l’aigle éployer, sa cage thoracique découper en deux, se baignant dans ses propre entrailles, Enzelta, hurlant, enfermer dans la dame de fer, le sang couler de part les troue, sentant, les pointes s’enfoncer dans sa peau. Tant d’horreur. Elle préférait mourir au lieu de continuer a voir des telle choses. Ce n’était plus possible. Personne ne devait la comprendre, et savoir ce qui ce passait dans sa tête. Elle était folle. Elle ce mit a rire, un rire des plus strident, un rire d’angoisse. Elle ce faisait peur a elle-même, voulant comprendre ce qui ce passait dans sa tête. Elle se posa contre le mur, laissant couler le sang le long de ses poignets. Elle aurait aimer lui faire comprendre qui elle était, pourquoi elle se devait de garder ses distances, mais ce n’était pas possible. Alors elle plongea ses yeux dans le siens, un regard noir, celui d’une folle psychopathe, et ce contenta de lui sourire. Cette image aurait du lui faire peur, et la faire fuir. Mais elle ne fit plus rien. Perdant de plus en plus de force, elle se sentait redevenir innocente malgré toutes ses images les plus sadiques qui défilèrent dans sa tête. Un dernier flash lui apparut, un dernier cris, avant de s’effondrer violemment sur le sol, évanouit comme morte…
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Smoke on the water ♪
Sorrow Noam Black

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MessageSujet: Re: Je ne suis pas le mal... (PV Berlioz, RP un peu gorre, âmes sensibles s'abstenir...))   Je ne suis pas le mal... (PV Berlioz, RP un peu gorre, âmes sensibles s'abstenir...)) EmptySam 13 Mar - 20:33

Une réponse merci
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MessageSujet: Re: Je ne suis pas le mal... (PV Berlioz, RP un peu gorre, âmes sensibles s'abstenir...))   Je ne suis pas le mal... (PV Berlioz, RP un peu gorre, âmes sensibles s'abstenir...)) EmptyDim 14 Mar - 22:35

Pourrais-tu me laisser un peu plsu de temps Sorrow car j'éai du mal à me remettre au rp et donc je me mets à jour tout doucement avec comme priorité l'intrigue des Maraudeuses ^^
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