Solemny Swear
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 ta douleur sera la mienne (Tonia)

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Hi It'sRaphaёl W.Hyadum


Raphaёl W.Hyadum

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MessageSujet: ta douleur sera la mienne (Tonia)   ta douleur sera la mienne (Tonia) EmptyMer 13 Jan - 16:13

    Il y avait cette odeur. Tenace. Gourmande. Qui s’imprégnait du parfum de chacun jusqu’à devenir unique, mélange hétéroclite de saveurs défendues. Tenter de l’identifier serait un sacrilège : comment peut-on mettre un nom sur ce qui, loin de ne faire que frétiller nos narines, excite à la fois nos sens et notre envie? Il s’en souvenait parfaitement, pouvait encore l’humer dans l’air ambiant d’un château en décadence, Ces effluves qui l’enchantaient avaient autant de place dans son esprit que cette peau dont il se délectait autrefois. Ses mains se rappelaient de chaque grain sur la surface lisse, de toutes les courbes ayant contribuées à la beauté de cette silhouette gracieuse sur lequel son propre corps avait aimé se perdre. Et ses yeux! Que de souvenirs, que de fautes et de rêves avaient imprégné ses pupilles, le laissant béat de contemplation, perdu dans des mirages qui depuis longtemps, n’existent plus.

    Elle lui manquait, de-même qu’il se sentait mourir, emporté par une force qu’il ne contrôlait pas. Peut-être se vengeait-elle, en pourrissant son âme par les remords, en noircissant son cœur par le refus d’aimer à nouveau? Le temps passe, insensible aux supplications. Le mot lui-même est injuste ; c’est sans compter sur la tristesse, la colère, l’incompréhension. Ces émotions à elles-seules valent bien plus que l’unité par excellence, si bien qu’il faudrait leur inventer une durée, pour que le total soit équivalent. Pas en secondes, en minutes ou en mois. Mais en larmes, en sueur et en sang. Se vider, pour renaître. Des images qu’elle lui avait laissées, des baisers que ses lèvres sentaient toujours, comme-ci elle était vivante, sa bouche cerise compressée contre la sienne.
    Faire son deuil. N’est-ce pas ce qu’il faisait? Il disait adieu à ce qu’il était, à ce qu’il aurait pût devenir.

    Simon – « Bordel Raph, mais qu’est-ce que tu fous? Le premier cours va
    bientôt débuter! »

    Raph – « Et alors…? »
    Simon – « J’ai vu Fernand rôder autour de la p’tite Quincy. J’pensais que t’aurais aimé garder un œil pour…Merde mec! Tu t’moques de moi ou quoi? »

    Le beau brun avait déjà sauté en bas de son lit, bousculant son vieil ami au passage. Lorsque la conscience se confond, que l’esprit a déjà trépassé, il devient vital de survivre. Sa motivation à lui, c’était elles. Il prenait plaisir à torturer ces salauds qui profitaient de la naïveté des demoiselles. Voir leur visage se tordre de douleur avait un côté jouissif qui évasait, même temporairement, le souvenir de sa bien-aimée. Il se damnait lui-même, se faisait juge et bourreau alors qu’il n’était qu’une victime. Une marionnette, stupide pantin contrôlé par son cœur et ses sentiments, par un fantôme hantant ses nuits et ses jours. C’était malsain, il le savait. L’âme pure ne peut se délecter de la souffrance d’autrui sans en payer les conséquences. Mais ne rendait-il pas service aux filles de Poudlard, en agissant ainsi? Il les débarrassait de ces parasites, ces purulentes verrues qui tentaient de s’approprier leur fleur sacrée. Immoral, vous dis-je? Non, pire. N’empêche…c’était nécessaire. Pour qu’il puisse avoir le courage de se lever, de ne pas abandonner. La lâcheté est un crime, mais est-il réellement punissable, puisque tous les humains y succombent ? Tant de détails qui poussent l’homme dans les tréfonds de son âme, l’obligeant à associer des similitudes là où il n’y a que des différences. Que ne ferait-on pas pour continuer à vivre!

    Le préfet s’habilla à la hâte, descendant les marches à la va-vite. Fernand… Un médiocre blaireau qui aimait la chair des femmes, pour le simple goût du vice. Raph’ grinça des dents avant de se mettre à courir dans les couloirs du château. C’était peut-être de simples affabulations, prouvant que l’esprit est corruptible par l’excitation de la haine. Simon aurait très bien pût inventer ce prétexte pour le faire sortir du lit… Le rouge et or s’élança dans la grande salle, parcourant celle-ci des yeux. Un grand blond s’y détachait clairement, les bras tendus vers l’avant, fanfaronnant sans doute sur une force imaginaire. C’était peut-être faux. Mais d’une manière ou d’une autre, il méritait une leçon, pour toutes ses demoiselles qui avaient visité son lit dans l’espoir vain de mériter son amour.

    Une demi-heure plus tard. Le serpent ondulait hors de sa tanière, les crocs tâchés de sang. L’adulte abaissa les manches de son chandail, pour camoufler l’ecchymose qui prenait tranquillement une teinte violacée. L’indifférence peignait son visage mais intérieurement, il jubilait. Il se souvenait de tout… De la violente dispute, des coups, des mots… Du corps déformé sur le plancher, abandonné dans le couloir. Non, le jeune homme qui avait subit si cruellement ses assauts de rage ne garderait aucune séquelle ; Raph’ avait prit soin de lui donner simplement une leçon, mais le souvenir cuisant de cette bastonnade allait sans doute le hanter longtemps. N’étais-ce pas ce qu’il voulait? Marquer à jamais ces rebus de la vie, pour qu’ils saisissent enfin que les femmes ne sont pas des objets, qu’à agir comme un pervers, on doit parfois en assumer les conséquences.

    Le jeune homme bifurqua vers le droite, gravit des escaliers. Il ignorait où ses pas le guideraient, l’important étant de s’éloigner de ce lieu désormais maudit par la haine et la violence. Devant lui, le tableau de la grosse dame l'invitait à entrer; comme si la tentation elle-même avait prit forme, pour changer ses idées morbides. Il se laissa donc emporter dans la danse, celle qui enivre, qui prend possession de l’esprit pour l’amener dans des réflexions où l’avantage est de pouvoir vivre. Il s'engagea donc dans sa salle commune, visant aussitôt les fauteuils moelleux. Il s'installa, respira profondément et sourit.
    Il est si agréable de faire mal…
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MessageSujet: Re: ta douleur sera la mienne (Tonia)   ta douleur sera la mienne (Tonia) EmptyMer 13 Jan - 16:47

Tonia se trouvait dans la salle commune. Les cours étaient sur le point de commencer mais aujourd'hui elle avait un prof absent, lui permettant de profiter de sa matinée. Elle était là, près de la cheminée, blottie dans un fauteuil moelleux qui se trouvait dos à l'entrée de la Salle Commune des Gryffons. Elle bouquinait là, bien tranquillement. La Salle Commune était son refuge, l'endroit où elle se posait pour pouvoir se plonger dans ses pensées sans être dérangée par ses meilleurs amis ni par son frère.

Cass... elle l'aimait tant mais Dieu ce qu'il pouvait lui mener la vie dure avec ses problèmes de coeur et à lui imposer sans cesse des filles qui d'avance, elle le savait, ne le méritait pas... C'était son frère, son père, son oncle, son meilleur ami, sa mère, son confident... tout quoi. Ils ne faisaient qu'un et un seul et nul ne pouvait les séparer, pas même l'amour. Ils s'aimaient d'un amour fraternel mais non moins fort et puissant.

Elle avait aussi Perséphone, une douce et jolie jeune fille qui vivait une vie qu'elle lui enviait. Certes elle n'était pas riche comme Tonia mais elle au moins avait des parents qui l'aimaient et l'éduquaient, elle, n'avait pas dû surmonter de perdre sa virginité par un viol. Mais elle avait toujours été là pour Tonia sans jamais rien n'exiger d'elle en retour. On lui demandait de tout lâcher pour venir soutenir sa meilleure amie dans un moment difficile, Persé ne réfléchissait pas, elle fonçait la rejoindre en disant à ses parents qu'il y a urgence, que Tonia a besoin d'elle. Ses parents... des gens formidables, aimant, affectueux et sans préjugés. N'importe quel parents aurait forcé Persé à se tenir à l'écart de la mauvaise influence de Tonia. Une jeune fille pourrie gâtée par l'argent qui avait ce qu'elle voulait en un claquement de doigt et une bourse remplie de galions et qui, du fait de l'absence de ses parents, n'a absolument aucune éducation et a dû grandir trop vite. Tonia s'amusait beaucoup, buvait beaucoup, faisait beaucoup la fête mais jamais sans Cass. Pas depuis le viol, elle avait besoin de se sentir en sécurité et d'ailleurs le jeune homme ne faisait plus la fête dans son coin comme avant, nan, il gardait toujours sa Toons près de lui pour s'assurer que cette fois, il ne lui arrive rien.

Elle lisait là tranquillement, repensant à tout ce qui était entrain de se passer. Night et Cass qui n'étaient plus ensemble, le jeune homme se rapprochant d'Enzelta, la préfète de Serpentard alors que Night, disait-on, aurait des vues sur Benji et ce serait réciproque... rumeurs ou infos? Nul ne le sait encore. Quand à Persé, elle voulait apprendre à séduire... c'était un peu étrange aux yeux de Toons car Persé représentait une sorte d'idéal : la fille qu'elle aurait pu devenir avec une vie différente de celle qu'elle a. Et il y avait James... ce garçon depuis quelques mois qui la troublait en un regard... étrange comme un simple regard peut provoquer tant de désire...

Soudain Tonia entendit la porte. Elle vit alors un jeune homme qu'elle connaissait plutôt bien... un garçon assez étrange qu'elle n'avait jamais réussi à comprendre. Il passa devant le siège dans lequel elle s'était blotti pour aller s'affaler dans un fauteuil. Sa tenue n'était pas soignée, ses cheveux étaient en bataille et il avait quelques égratignures sur les mains et le visage... Raphaël, Raphaël... pourquoi fallait-il que ce jeune homme pourtant si gentil puisse avoir de telles poussées de violence?

En temps qu'attrapeuse et membre de la maison Gryffondor, elle se devait de connaître leur préfet Raphaël. Ils avaient parfois discuté ensembles mais l'attitude pour le moins étrange du jeune homme faisait peur à Tonia. Souvent elle se demandait bien ce qu'il pouvait faire à Gryffondor alors qu'il avait un côté Serpentard si prononcé... Elle l'avait suivit du regard quand il était passé mais visiblement le jeune homme n'avait même pas pris la peine de remarquer sa présence.


Elle se replongea alors dans son bouquin quelques instants, laissant régner le silence pendant quelques minutes avant de le rompre :


- Qu'est-ce qu'il avait fait celui-là?


Elle savait qu'il en serait étonné. Entendre une voix qui lui était familière. Ils n'avaient jamais été amis et pourtant si le jeune homme était différent, s'il n'avait pas tant changé, ils l'auraient sûrement été. Elle l'appréciait beaucoup, c'était si instructif et si agréable de parler avec lui. Comment peut-il ne pas s'apercevoir combien il gâchait ses qualités par des défauts aussi révoltants? Elle ne savait pas très bien pourquoi il était devenu comme ça. Il y avait des rumeurs qui couraient... une fille qu'il aimait et qui était décédée... ça expliquerait pas mal de choses même si personne ne savait réellement ce qui s'était passé. Quel gâchis en tout cas... C'était vraiment dommage...
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MessageSujet: Re: ta douleur sera la mienne (Tonia)   ta douleur sera la mienne (Tonia) EmptyMer 13 Jan - 17:36


    Quelques secondes. Pas plus, pas moins. Qui passent pourtant avec une lenteur absolue, étirées à l’infini par des mains étrangères au malheur d’autrui. Tel un sablier qui s’écoule d’un grincement malhabile, obstrué par quelques grains ayant eu la vulgaire mission de s’infiltrer dans l’horaire des durées. Un moment, si petit fut-il, qui vole l’éternité aux heureux gens, tant sa longueur est en contraste avec ce qu’il représente réellement. Le temps d’un claquement de langue et de dents, d’une tentative désespérée d’arranger sa chevelure. Puis la conscience de l’acte, de l’incidence de ces précieux instants qui en somme, devraient être ralentis alors que précédemment, ils semblaient accélérés. Cette manie, de voir différemment les choses. Parce qu’en définitive, rien n’est fixé, les événements se déroulant selon l’idée qu’on s’en fait, indépendamment de ce qu’il en est dans l’esprit des autres, branchés sur le simple diapason de nos réflexions.

    Il y a ce sentiment que certains se plaisent à appeler l’amour. Celui qui donne soi-disant des ailes à l’amant, qui volera ainsi jusqu’au balcon de sa douce. Celui qui agite le cœur, bien que sa corrélation s’arrête simplement à précipiter ses battements, dans une course déchaînée où le vainqueur ne peut toucher sa récompense. Celui qui plombe de lourdeur les mains et les jambes, jusqu’à ce que l’impression d’être une masse, un poids qui tombe dans les abîmes de l’océan, donne des vertiges et pousse la victime à se croire léger, mélangeant les véritables raisons de son malaise. Celui qui envahit l’esprit, y poussant en-dehors la prudence et la méfiance, pour les remplacer par la naïveté et la douceur. Celui qui occupe tout, ne laissant de place qu’à l’âme, ce colocataire fort aimable avec qui il négocie, jouant le bonheur de son hôte. Raph’ inclina légèrement la tête, se maudissant lui-même de se laisser aller cette réflexion, le moment n’étant pas propice.

    Il ne la reconnu pas immédiatement. La voix..Il savait qu’elle lui était familière mais pas au point de savoir l’identifier. Le préfet tourna la tête, observant celle qui semblait le regarder depuis un bon moment déjà. Tonia. Il appréciait bien la jeune femme, quoiqu’il ne la connaissait pas énormément. De là à se confier, cependant… Devant sa question, Raph’ haussa les sourcils. Comment lui expliquer ses motivations, sans paraître pour un sadique ? Certes, il faisait partie de la caste cruel de ceux qui persécutent. Mais c’était différent, il avait un but : celui d’oublier sa souffrance. S’obnubiler par le sang, passer la haine dans les coups, vomir l’amour dans l’énergie d’un combat, pour finalement être débarrassé de ce tiraillement. C’était peut-être semblable, en final. Car lorsqu’il voyait un ennemi tomber, vaincu sous ses assauts, oui, il était heureux. De cette excitation malsaine qui n’assaille que les fous ou les insensibles, de ce délice qui noircit pourtant l’âme au profit de ce comportement qui à la longue, devient une drogue, un besoin. Celui de lire la douleur, la crainte, sur le visage de sa victime. De sentir l’écarlate liquide couler sur sa peau, jusqu’à s’en abreuver, en goûtant avec extase à ce parfum de victoire et de puissance. Le jeune homme secoua légèrement la tête ; il délirait.

    Raph - « C’était un dragueur, un sale type. J’espère qu’il évitera les filles, à l’avenir. »

    Sinon, il allait revenir. Et cette fois, il s’arrangerait pour qu’ils soient tous les deux seuls. Alors, Raph’ le frapperait jusqu’à ce que ses jointures blanchissent et que le sang coule de celui qui répand la tristesse chez les demoiselles. Il frapperait jusqu’à ce qu’il se sente mieux, jusqu’à ce qu’Elena sorte temporairement de sa mémoire…jusqu’à ce qu’il recommence à vivre. Oui. Cette idée était rassurante et presque malgré lui, le préfet se vît à espérer que Fernand recommence. Pour le simple plaisir de pouvoir le maltraiter à nouveau… Une ombre passa sur le visage du gryffondor. Elena. Elle aurait détesté son comportement, celui d’un monstre…Mais que pouvait-il y faire ? Les adolescents de cette école ne sont que des bêtes contrôlées par leurs hormones, des serpents habiles qui attrapent leurs victimes avec subtilité avant de les étouffer ensuite. Il les chassait, les damnait à se rependre, sous peine de devoir en assumer les dures conséquences. Car Raph’ n’était pas tendre dans ses châtiments ; à quoi bon ? Les blessures cicatrisent, mais les meilleures sont celles qui marqueront à jamais la chair.

    L’ange brun qui lui faisait face n’était pas une ennemie, ni une future victime. Du moins, il l’espérait. Par conséquent, le jeune homme se laissa aller à suivre son instinct, autrefois adapté pour faire rire les dames , qui lui souffla de sourire, ce qu’il fît. Le lion avait perdu ce naturel qui faisait de lui un homme sympathique… Il ne lui restait que son deuil et son désir d’être seul. Faut-il vraiment surpasser nos sentiments ou peut-on se laisser mourir, arrêter de lutter? L’autodestruction. Un mot terrible qui ne devrait pas être utilisé pour décrire un jeune de dix-huit ans. On peut s’annihiler de plusieurs façons, sans pour autant attirer l’annuité de nos proches. Comme l’enfant qui reste sans souffle, quelques secondes sans cette force vitale qui nous permet de vivre sont suffisantes pour occasionner des lésions invisibles à l’œil de la chair. Et si la guérison n’est pas amorcée, un long processus menant à notre abolition est entamé. Le provocateur de cette situation sera maudit à maintes reprises mais le véritable ennemi persistera dans l’accomplissement de sa funeste besogne. L e pantagoniste? Cette même personne qui se dit persécutée. Douleur, affliction, torture! N’y-a-t’il pas de plus grand mal que de se sentir déchiré, transpercé par l’être que nous sommes? Les pensées deviennent des anthracites ardents qui consument avec indolence notre belle mentalité. Nos actions se transforment en persécutions, dans le simple but de transmettre nos tourments à ceux qui ne connaissent que l’allégresse. Les cris, les supplications…La pitié n’existe pas dans ce monde où une simple phrase peut se transformer en piège mortel. Frémir de chaque fibres de son corps, anesthésier la souffrance par celle d’un autre individu. L’erreur est humaine mais le pardon ne l’est pas. Haïr ceux qui nous entourent avec une rage iconoclaste. Abhorrer davantage sa propre existence. Destruction.
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MessageSujet: Re: ta douleur sera la mienne (Tonia)   ta douleur sera la mienne (Tonia) EmptyMer 27 Jan - 15:20

Raph, Raph, Raph... une étrangeté parmi les gryffondor... la part d'ombre qui était la leur... Le jeune homme avait pourtant été fort sympathique il fut un temps mais quelque chose s'est produit qui a bouleversé le jeune homme au point de le faire changer du tout au tout.

Elle se rappelait du jeune homme joyeux qui aimait s'amuser et rigoler, toujours agréable, il avait le don d'avoir le mot pour rire... maintenant elle le voyait sévère, violent, grave, triste et fade... un mort vivant, voilà ce qu'il était. Il semblait attendre une fatalité qui ne serait peut être que très tardive et faisait avec. Il pensait faire le bien alors qu'au final c'était le mal qu'il choisissait. Avant il était apprécié, maintenant craint.

Comment pouvait-on en arriver là? C'était un mystère... y avait-il un espoir d'arriver à lui faire prendre conscience que la route qu'il avait choisit n'était pas la meilleure? Il y avait peut être une possibilité. Infime mais il y en avait peut être une. Le tout était de savoir le fond du problème. Trouver le mal pour le détruire. La chose n'était pas facile car même si le préfet des gryffondor appréciait la jeune fille, ils étaient assez étrangers l'un pour l'autre et se connaissaient assez peu au final. Mais Tonia comptait bien changer cela.

C'était un grand trait de la personnalité de Tonia et c'était notamment celui qui faisait d'elle une jeune fille très appréciée et fort populaire à Poudlard et en particulier dans sa maison. Elle n'était pas seulement un bout en train qui aimait la rigolade mais elle aimait beaucoup venir en aide à ceux qui lui semblaient en avoir besoin. Elle ne savait pas encore ce qu'elle voulait faire mais elle avait une certitude : elle ferait un métier qui lui permettrait de venir en aide aux gens. Elle regarda alors le jeune homme dans les yeux. Ce dernier lui fit un sourire. Elle ne fut pas dupe, plus rien n'était spontané chez le jeune homme depuis bien longtemps. Il avait comme perdu toute raison de vivre et la jeune femme en avait mal au coeur pour lui. Comment à 18 ans on peut vivre ainsi comme mort parmi les vivants? Etrange certes...


- Tu es au courant que les filles savent se défendre elles-mêmes Raphaël?

Elle le regarda dans les yeux. Le regard de Tonia était assez perçant et reflétait à la perfection ses émotions du moment. Elle avait une flamme de vie qui brillait dans son regard et qui le faisait littéralement étinceler comme des pierres précieuses. Tonia avait une seule fois perdue cette flamme il y a près d'un an maintenant. Beaucoup de bruits à son sujet avaient alors couru, plus que d'habitude à vrai dire car on parlait toujours de Tonia... va savoir ce qui intéresse tant les gens dans sa vie plus ou moins atypique. Mais au final personne à part Cassandre, son frère de coeur et Perséphone, sa meilleure amie, n'avaient su la vérité. Il y a près d'un an, lors d'une soirée où elle était allée avec Cass', un jeune homme l'avait violé. Elle avait eu beau essayer d'oublier, jamais elle n'y était parvenue. Cass avait disparu pendant quelques jours c'est pendant cette période que cette petite flamme qui régnait dans ses yeux était partie. Elle s'était renfermée, comme une autiste, coupée du monde extérieur, pensant que Cassandre ne pouvait plus supporter sa présence, ne voulait plus d'elle dans sa vie, ne serait plus là dans la sienne. Lorsqu'il était revenu, cette flamme était de nouveau apparue, elle était rassurée, son frère était là pour elle, il avait juste ressenti le besoin de la venger comme il se le devait et elle avait pu commencer à se reconstruire, à redevenir un peu elle-même, même si elle devait l'avouer, elle ne serait plus jamais la même.


- On ne solutionne jamais rien par la violence Raphaël, les effets ne sont qu'éphémères, le mal sera toujours là tant que tu ne prendras pas ton courage à deux mains pour affronter ce qui te fait souffrir et y apporter une solution.

Elle regarda le jeune homme, toujours dans les yeux. Elle ne savait pas comment inciter le jeune homme à se confier. Peut être le ferait-il de lui-même. La souffrance ça en tout cas elle connaissait. Entre sa première fois qui était un viol et le désintérêt de ses parents pour leur fille... des souffrances elle en avait eu mais elle avait toujours su remonter la pente. Au final Raphaël ne rendait pas service aux filles, bien au contraire, les erreurs que l'ont fait son nécessaire pour se forger son caractère, apprendre à mieux se protéger de ce qui peut faire souffrir mais aussi ça permet d'acquérir de l'expérience et d'apprendre à assumer ses erreurs et ses actes. En cela il retirait tout un enseignement à des filles qui se seraient fait certes piéger une fois mais en tout cas pas deux...
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